"Il y avait une voiture en feu devant ma vitrine" : la piste du cambriolage à la voiture bélier privilégiée dans un tabac de Clermont-Ferrand

Un incendie s’est produit dans un bureau de tabac au nord de Clermont-Ferrand, au petit matin, ce lundi 2 septembre. Une voiture a percuté de plein fouet la vitrine de l’établissement. La police soupçonne une tentative de cambriolage à la voiture bélier.

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Les faits se sont produits ce lundi 2 septembre, à l’aube. Une voiture s’est encastrée dans la vitrine d’un bureau de tabac du nord de Clermont-Ferrand. Un incendie s’est ensuite propagé, du véhicule jusqu’à l’établissement de la rue Rouvier. Sur place, les pompiers mais aussi la police : les enquêteurs de la sécurité départementale soupçonnent une tentative de cambriolage à la voiture bélier.

La vitrine "défoncée"

Il était précisément 05h38 lorsque Luis, le propriétaire de l’établissement, arrive sur place et ne peut que constater les dégâts : « Je suis arrivé et il y avait une voiture en feu devant ma vitrine. La vitrine était défoncée », raconte-t-il. Il rate le ou les occupants de la voiture de peu : « Ça venait de se passer, je suis arrivé en même temps que les pompiers. C'est à peu près l'heure où j'arrive habituellement. J'étais en route pour la boutique quand j'étais alerté par mon alarme. » Personne n’a été blessé.

Des faits similaires il y a 6 ans

Luis gère son commerce depuis bientôt 7 ans et il explique qu’il a déjà été victime de faits similaires : « Il y a 6 ans, mais il m'est arrivé à peu près la même chose. C'était intentionnel, c'était pour cambrioler. » Il ignore, pour l’heure, si quelque chose lui a été dérobé. Pour faire le bilan, il attend la fin du travail sur place des enquêteurs : « Je n’ai pas encore pu rentrer pour faire le point », indiquait-il aux environs de 9h30. « Je n’ai pas encore eu l’autorisation d’accéder dedans pour faire l'inventaire. Ils n’ont pas pu emporter des fortunes ». Sur place, les enquêteurs devront également déterminer s’il s’agit bien de faits crapuleux, avec notamment l’appui de la police technique et scientifique, dépêchée sur les lieux.

Des mois de fermeture

« Je me suis levé pour aller travailler ce matin et là, je découvre que je ne peux pas travailler et que je ne pourrais pas pendant encore quelques mois », regrette Luis, choqué par l’état de la devanture et de l’intérieur de son établissement. « Il faut remplacer le rideau et la vitrine et tout refaire dedans. Ça a flambé. Le faux plafond est tombé. Il y a beaucoup de dégâts. » Il espère pouvoir ouvrir à nouveau dans 2 à 3 mois.

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