Le joueur de l’ASM, Arthur Iturria, a apporté les preuves qu’il s’est ouvert le visage en sautant sur son lit et non dans une bagarre à la sortie d’une boite de nuit à Edimbourg après la défaite du XV de France face à l’Ecosse le 11 février dernier.
Le joueur de l’ASM, Arthur Iturria, veut rétablir la vérité : il s’est blessé en sautant sur son lit en heurtant son visage contre l’angle de sa table de nuit et non lors d’une bagarre à la sortie d’une boîte de nuit après la défaite du XV de France face à l’Ecosse le 11 février dernier.
Nos confrères de rugbyrama ont publié des photographies attestant la version d’Arthur Iturria. Le jeune joueur a obtenu les images de vidéo-surveillance de l’hôtel où il logeait avec l’équipe de France de rugby le soir de la rencontre du Tournoi en Écosse.
Sur ces photographies, on peut voir effectivement Athur Iturria, à 3h03, le matin du 12 février, dans l’ascenseur de l’hôtel. Il ne présente aucune marque au visage. Cela conforte donc son récit, il se serait blessé plus tard dans la nuit.
Iturria, les images qui confirment sa version
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) 2 mars 2018
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Le deuxième ligne du XV de France s’était confié dans les tribunes de Midi Olympique : « J’ai tapé l’arête de la table de nuit, ce qui m’a entaillé tout le dessous du nez jusqu’à la lèvre. J’ai été coupé. Avec le choc, j’ai aussi une marque sur le dessus du nez ».
Arthur Iturria avait été sanctionné pour être sorti avec d’autres joueurs du XV de France après la défaite contre l’Ecosse. Il faisait partie des joueurs exclus du groupe retenu pour affronter l’Italie le 23 février.
Le jeune joueur a reconnu, toujours dans l’entretien accordé à Midi Olympique, qu’il avait fait « une connerie » en sortant un soir de défaite.
"Je suis sorti avec une partie de l'équipe. Des sorties, il y en a toujours eues. Après des victoires mais aussi après des défaites. Mais j'ai contribué à donner une mauvaise image du XV de France et une mauvaise image de moi-même. Je ne peux que le regretter. Si c'était à refaire, bien sûr que je ferais les choses autrement", explique-t-il.