Moins d'argent, moins d'élus et moins de militants : cette situation a aussi des répercussions locales C'est le cas dans le Puy-de-Dôme où le PS est contraint de se séparer de son siège départemental à Clermont-Ferrand.
Les 300 m2 de la fédération départementale du Parti socialiste du Puy-de-Dôme mis en vente. Le score de la dernière présidentielle et les élections législatives ont sonné le glas. A Paris déjà, le parti socialiste a mis en vente son immeuble historique de la rue de Solférino.
Et maintenant c’est au tour du siège départemental du Puy-de-Dôme à Clermont-Ferrand.
« On a une baisse de dotations étant donné qu’il y a eu une baisse d’électeurs pour le Parti socialiste qui impacte les ressources financières au niveau du Puy-de-Dôme, explique Laurent Bégon, premier Secrétaire Fédéral Délégué. Particulièrement au niveau du département on avait trois sénateurs, trois députés. Maintenant on se retrouve avec un sénateur et une députée. Aujourd’hui on se trouve dans un moment où nous devons prendre des positions claires au niveau financier pour préserver le parti ».
La vente devrait rapporter près de 200 000 euros. Insuffisant et donc un plan social pourrait également concerner les trois permanents salariés du PS.
Et pourtant le département a compté 2800 militants en 2007 grâce à Ségolène Royal. Aujourd’hui ils sont un peu plus de 1100.
Après le déménagement, le temps sera à la refondation pour les militants. « On doit se réorganiser, on doit reprendre le chemin du terrain ». Le tout étant de retrouver un espace et un discours politique.