Alors que le Bastion Social annonce l’inauguration de sa section et de son local à Clermont-Ferrand le 14 juillet 2018, le Maire de Clermont-Ferrand s’oppose à leur installation.
Alors que la nouvelle de l’ouverture d’un bar le 14 juillet 2018 dans le centre-ville de Clermont-Ferrand, servant de local pour la section locale du Bastion Social commençait à circuler sur le web, la réaction d’Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand et président de Clermont Auvergne Métropole n’a pas tardé. Rappelant son parcours politique, de son engagement étudiant (au sein de l’UNEF) à son élection à la Mairie, il affirme son intention de combattre ceux qu’il ne considéra "jamais comme légitimes de la vie démocratique et républicaine de notre Nation".
Né au printemps 2017 à Lyon, fondé par des anciens du Groupe Union Défense, le GUD, syndicat étudiant d’extrême droite, le Bastion Social se définit comme un "mouvement politique à vocation nationale appelant à la sécession et à la résistance pour la construction progressive d’une contre-société fidèle aux valeurs éternelles de l’Europe". "Quand on est membre d'un groupe qui prône une idéologie néofasciste comme le
Bastion social, on est dans une idéologie de haine, de clivage, de racisme et de violences", a relevé la procureure lors du procès le 27 juin 2018 à Marseille de deux fondateurs du groupe local qui ont été condamnées à 6 mois de prison et écroués pour avoir roué de coup un gendarme et un de ses amis guadeloupéen.
Le maire de Clermont-Ferrand "en appelle aux autorités de l’Etat, au Préfet du Puy-de-Dôme pour qu’ils fassent respecter l’ordre public contre tout débordement violent et toute provocation émanant du bastion social" et en appelle "à titre personnel à la dissolution de ce groupe".
A lire. L'intégralité du communiqué de presse de Olivier Bianchi - Bastion Social