Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez est à Clermont-Ferrand à la veille de la seconde journée de mobilisation contre la réforme du code du travail.
Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez passe la journée de mercredi 21 septembre à Clermont-Ferrand. Il rencontré une soixantaine de responsables d’unions locales et départementales au cours de la matinée et se rendra en début d’après-midi devant l’usine Seita de Riom.
Il était l’invité du journal de la mi-journée sur France 3 Auvergne, Fabien Frage lui a demandé sa réaction au lendemain de la phrase prononcée par Emmanuel Macron sur la chaine américaine CNN, le Président de la République ayant déclaré "qu’il croyait en la démocratie mais qu’elle ne se faisait pas dans la rue".
Philippe Martinez : "nous croyons aussi en la démocratie, ceci dit il faut savoir écouter les citoyens quand on est Président de la République… il s’agit là d’écouter les citoyens qui sont mécontents d’ordonnances qui vont remettre en cause le droit du travail".
Pourquoi avoir choisi l’Auvergne à la veille de cette seconde journée d’action (du 21 septembre) ? "Les dirigeants de la CGT aiment aller au contact des militants sur le terrain et il me semblait important de venir ici en Auvergne, à Clermont-Ferrand pour sentir la température et affiner notre stratégie de lutte pour les jours et les semaines qui viennent".
Cette journée de demain, qu’en attendez-vous concrètement ? "Qu’on puisse élargir le nombre de salariés qui vont agir dans leur entreprise. Il y a eu beaucoup d’arrêts de travail le 12 septembre dernier mais on sent qu’il y a des salariés qui hésitent encore".