Mardi 3 octobre, en fin d'après-midi, plusieurs familles de migrants installées jusqu'alors place du 1er mai à Clermont-Ferrand ont dressé leur tente à la faculté de lettres. C'est l'association Réseau Education sans frontières qui a organisé le déplacement de la centaine de personnes.
C'est parce qu'ils étaient dans des conditions qu'ils jugent « indignes, sans toilettes ni douche » que les militants du Réseau éducation sans frontières (RESF) ont organisé le déplacement d'un camp de migrants à Clermont-Ferrand, mardi 3 octobre, en fin d'après-midi. Installés place du 1er mai, les familles, 67 adultes et 40 enfants, se sont déplacées à la faculté des lettres.
« Ce sont des familles qui ont pour la plupart, soit été déboutées du droit d'asile, soit en attente d'une procédure. La façon dont on accueille des familles qui ont fuit leur pays c'est de leur dire : restez dans la rue » s'insurge Frédéric Campghuilem, membre de RESF.
Selon RESF, d'autres familles à la rue pourraient rejoindre ce campement dans les heures, les jours à venir. L'association qui alerte sur les conditions d'accueil de ces migrants. Pour RSEF, « des solutions existent ». Toujours selon l'association « dans une situation humanitaire telle que celle-ci, des réquisitions de logements vides sont possibles ».
Frédéric Campghuilem, membre de Réseau éducation sans frontières a participé à l'installation des migrants à la faculté des lettres de Clermont-Ferrand, mardi 3 octobre.
Mardi 3 octobre, en fin d'après-midi, plusieurs familles de migrants installées jusqu'alors place du 1er mai à Clermont-Ferrand ont dressé leur tente à la faculté de lettres. C'est l'association Réseau Education sans frontières qui a organisé le déplacement de la centaine de personnes. Intervenants : Drini, Demandeur d'asile Albanais / Marie-Luce Pouchard, Vice présidente ligue droits de l'homme 63 / Simon Lamure, Militant RESF / Jacques Billant
Préfet du Puy-de-Dôme