Mobilités : à la découverte des transports en commun du futur

Près de Clermont-Ferrand, la grande halle d’Auvergne accueille les rencontres nationales du transport public, ce mardi 17 octobre. C'est le plus gros événement national en matière de transport. Il a lieu tous les deux ans et 8 000 professionnels s’y retrouvent pour dessiner l'avenir du secteur. De nombreuses innovations y sont présentées.

Ne cherchez pas le conducteur. Ce mini-bus autonome électrique, présenté à la grande halle d’Auvergne à l’occasion des rencontres nationales du transport public, est dirigé par des capteurs et des caméras situées autour et sur le véhicule. Il est testé par de potentiels futurs usagers : « Pour la première fois, je pense que je serai vigilant, quand même. Je regarderai la route et ce qu’il y a autour, mais je pense que c’est une question d’habitude. »

Des navettes autonomes

Il a été testé en Norvège et au Michigan en milieu urbain et peut transporter 52 passagers. En France, il ne pourra rouler, pour l’instant, qu’en site propre. « Au niveau de la législation, des choses doivent s’ouvrir aujourd’hui pour des raisons de responsabilité, assurances, transporteurs, compagnies… » explique Lionel Poch, président d’HCI Karsan.

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Près de Clermont-Ferrand, la grande halle d’Auvergne accueille les rencontres nationales du transport public. C'est le plus gros événement national en la matière de transport, il a lieu tous les deux ans et 8000 professionnels s’y retrouvent pour dessiner l'avenir. De nombreuses innovations y sont présentées. ©France Televisions

Plusieurs prototypes de navette autonome sont à l’étude en ville et pour les zones rurales. Une manière de pallier la crise de recrutement de chauffeurs. Des chauffeurs qui vont devoir s’habituer à la conduite d’autobus électriques. Etienne Sana, représentant de l’entreprise Man Truck and bus, affirme : « Sur la partie urbaine, un véhicule avec batterie est ce qui est le plus adapté à mon sens. On a le temps de recharger les véhicules, ils sont en circulation sur des durées assez longues mais consomment finalement très peu d’énergie. »

La solution de l'hydrogène

Seul souci : l’évolution de la technologie. Elle change tous les 6 mois. Une autre idée dans l’air du temps : le rétrofit. Il s’agit de remplacer des moteurs thermiques par des solutions decarbonées comme l’hydrogène. Vincent Lemaire, président de Safra, indique : « L’idée est de bien faire vieillir ces véhicules. Ils sont encore en très bon état après 7 ou 10 ans. Autant les utiliser en gardant les chassis et tout ce qui va bien. » L’hydrogène permet de rouler sur de longues distances, mais le prix peut être un frein. Il faut compter jusqu’à 500 000 euros pour un bus électrique voire 1 million pour l’autonome.

-Propos recueillis par Romy Ho A Chuck pour France 3 Auvergne

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