Le 31 décembre, boire ou conduire, il faudra choisir. À l’approche de la fête du Nouvel An, les contrôles de police se multiplient dans le Puy-de-Dôme et l'accès à l'alcool a été limité dans les magasins.
À l’approche de la longue nuit de la Saint-Sylvestre, les gendarmes du Puy-de-Dôme sont sur le pont. Une nuit de fête où l’on peut avoir tendance à oublier d’être raisonnable. Mais ce n’est pas le cas de cet habitant : “On le fait en famille. Il n’y aura pas beaucoup de boissons”. Un autre confie : “Comme je n'en bois pas à tous les repas, il y aura peut-être un petit verre à l’apéritif”. Un autre ajoute : “Pour ma part, je dormirai sur place. Il faut être raisonnable et il faut en profiter quand même”.
Multiplication des contrôles routiers
Des forces de l'ordre multiplient les contrôles jusqu’à lundi pour lutter contre l’alcool au volant. Le chef d'escadron Julien Richy, commandant de l'escadron départemental de sécurité routière 63, explique : “En général, cela se passe bien. Malheureusement, malgré toute la prévention faite dans les médias, encore beaucoup de gens conduisent alcoolisés ou sous l’emprise de produits stupéfiants. Je dois rappeler que les conduites addictives sont l’un des facteurs majeurs d’accident sur le département et au niveau national”.
Interdiction de vente d'alcools forts
Pour limiter les risques liés à l’alcool, il y a donc des contrôles mais aussi des interdictions. Dans le Puy-de-Dôme, depuis ce samedi 30 décembre à 16h, il n’est plus possible d’acheter des alcools forts. Objectif : empêcher la consommation sur la voie publique et la fabrication d’engins incendiaires. Un client confie : “De toute façon, je ferai mes achats avant 16 heures. Pourquoi 16 heures, je ne sais pas”. Un autre ajoute : “Je pense qu’on continue de déresponsabiliser les gens ! C’est à chacun de faire attention quand il roule, alcoolisé ou non. C’est une question de responsabilité personnelle”.
Dans ce magasin spécialisé, les whiskys et autres rhums représentent 30 % des ventes en cette veille de réveillon. Cette interdiction est dure à accepter pour Thibault Péchon, caviste : “Ce sont surtout des vins de qualité que l’on vend. Je ne pense pas qu’un homme qui fait un cocktail molotov vienne chercher une bouteille de vodka à 40 euros minimum. Au niveau de la consommation, forcément on vend de l’alcool, on endosse donc une responsabilité mais chacun doit se gérer aussi”.
Une interdiction de vente des alcools forts, valable jusqu’à lundi 1er janvier midi.
