Pour la première fois depuis sa rénovation, l'opéra de Clermont-Ferrand est le théâtre d'un enregistrement. Un projet né de l'amitié entre un ingénieur du son clermontois, Fabrice Planchat, Slevtine Roussev, ancien premier violon de l'orchestre d'Auvergne et la pianiste sud-coréenne Yeol Eum Son.
Sveltine Roussev connaît bien la scène de l'opéra-théâtre de Clermont-Ferrand. Ancien premier violon de l'orchestre d'Auvergne, aujourd'hui mondialement reconnu, il revient régulièrement dans la capitale auvergnate pour des concerts. Alors pour enregistrer son nouveau projet, c'est tout naturellement qu'il a choisi l'opéra de Clermont.
"On a un support acoustique formidable, c'est à la fois suffisamment analytique, on n'a pas la réverbération d'une église et en même temps ce n’est pas un théâtre très sec. C'est parfait pour ce qu'on veut faire." explique Sveltine Roussev.
Le violoniste fait équipe avec son ami Fabice Planchat, luthier clermontois et ingénieur du son, dont la renommée n'est plus à faire, il travaille régulièrement pour Warner ou Sony. Pour ce projet, sa première mission a été de transformer l'opéra en studio d'enregistrement. Et de placer les bons micros aux bons endroits.
" Un enregistrement c’est une sorte de tableau sonore, il faut avoir la sensation d’avoir les musiciens devant soi" analyse Fabrice Planchat.
Pendant le concert, installé au foyer, sous la scène Fabrice Planchat ne ratera pas une note. Des notes qu'avec les musiciens il va ré-enregistrer, retravailler et ré-assembler pendant plusieurs jours avant de les envoyer à l'édition en Corée.
La finalité de cet enregistrement, c'est de faire entendre la complicité qui s'est nouée entre Sveltine Roussev et la pianiste sud-coréenne Yeol Eum Son. Une complicité qu'ils expriment dans un programme consacré à Edvard Grieg, Antonio Bazzini, Johannes Brahms ou Piotr Ilich Tchaïkowsky.