C'est une discipline très tendance : le padel est en plein développement. Le premier centre exclusivement réservé à la pratique de ce sport de raquettes vient d'ouvrir dans l'agglomération de Clermont-Ferrand. On vous explique les raisons du succès de ce sport.
Dans l’agglomération de Clermont-Ferrand, un tout nouveau centre indoor vient de s’implanter. Un lieu avec 8 terrains de padel pour la pratique exclusive de cette discipline qui se pratique à 4 et qui ne cesse d’attirer des amateurs. Certains sont d’anciens joueurs de tennis. Guillaume Lucet, joueur de padel, raconte : « Il y a une ambiance un peu plus familiale, plus festive. C’est moins individuel, c’est ludique, c’est marrant. C’est agréable ». Anthony Laporte, joueur de padel, ajoute : « C’est très accessible pour des gens de tout niveau. Quand on débute, on s’amuse très rapidement. Il y a aussi le côté convivial. Etre à 4, souvent 4 copains, est important : l’après padel est aussi important que le terrain ».
4 millions de pratiquants en Espagne
A l’origine du projet, on trouve des investisseurs auvergnats spécialistes du foot en salle. Ils détiennent d’ailleurs une trentaine de structures en France et ils ont rapidement compris qu’il fallait miser sur le padel. Julien Falgoux, directeur de l'Urban Padel, souligne : « C’est né en Amérique du Sud. Cela s’est énormément développé en Espagne, avec 4 millions de pratiquants. C’est le deuxième sport national derrière le foot. Aujourd’hui, on est encore loin de ces chiffres en France. Avec une progression à 30 % tous les ans, ça va vite. On a ouvert au Mans, à Nantes, à Montpellier. Partout, ça marche fort et Clermont-Ferrand ne fait pas exception à la règle ».
durée de la vidéo : 00h03mn13s
C'est une discipline très tendance : le padel est en plein développement dans la région. Le premier centre exclusivement réservé à la pratique de ce sport de raquettes vient d'ouvrir dans l'agglomération de Clermont-Ferrand. On vous explique les raisons de ce succès de ce sport.
Intervenants : Guillaume Lucet, joueur de padel / Anthony Laporte, joueur de padel / Julien Falgoux, directeur de l'Urban Padel / Pierre Viars, directeur du Bad It / Thibaut Deschamps, joueur de padel
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©J-L. Roussilhe / S. Trentesaux / B. Courtine
L'impact des matchs à la télé
Les terrains de padel su multiplient en Auvergne. Inauguré en 2016, le Bad It, où l’on pratique également le badminton, a rapidement trouvé sa clientèle padel. Près de 400 joueurs viennent taper la balle ici chaque année. Pierre Viars, directeur de la structure, précise : « En ouvrant en 2016, on a été les premiers. Depuis, cela a beaucoup évolué. L’arrivée du padel à la télé a fait beaucoup de bien. Il y a plein de personnes qui ont vu le sport et qui ont décidé d’essayer. Depuis deux ans, on assiste à un vrai essor de ce sport ».
Une pratique qui se développe à Clermont-Ferrand
Avec sa vue sur les volcans et lunettes de soleil obligatoires, voici le court extérieur du stade des Cézeaux : une structure publique de la Ville de Clermont-Ferrand. La réservation s’effectue en ligne, à prix attractif : 10 euros de l’heure contre 40 euros dans les structures privées. Thibaut Deschamps, joueur de padel, explique : « On essaie de venir une fois par semaine, pour se retrouver. On n’est pas forcément entraînés au padel. Une telle structure permet de s’amuser sans forcément s’entraîner ou faire des compétitions ». David Rocton, directeur adjoint des sports de la Ville de Clermont Ferrand, conclut : « On a plus de 880 personnes qui viennent régulièrement. Ce ne sont pas forcément des licenciés, affiliés à des fédérations. Cela représente près de 6 700 heures de réservations. On peut dire que c’est un succès vraiment considérable ».
A l’ombre du tennis, à Clermont-Ferrand, le padel fait sa place.