Le train Clermont-Ferrand/Paris de 13h30 devrait arriver, dans le soirée de jeudi 26 juillet, à la capitale avec 5 heures de retard. Arrêtée en gare de Cosne-sur-Loire dans la Nièvre, sa locomotive est utilisée pour dépanner un autre train tombé en panne sur le trajet Nevers/Paris.
Partis de Clermont-Ferrand, jeudi 26 juillet, à 13h28 les passagers avaient une arrivée initialement prévue à Paris à 16h57. Un horaire qui ne sera pas tenu... et pour cause ... l’Intercités est arrêté pour plusieurs heures en gare de Cosne-sur-Loire, dans la Nièvre.
La SNCF a stoppé ce train pour récupérer la locomotive et l’utiliser pour dépanner un autre train, reliant lui Nevers à Paris. La locomotive de ce dernier est tombée en panne en heurtant un caténaire dont les câbles ont été dilatés par les fortes chaleurs.
Cette manœuvre va permettre de rapatrier, en gare de Cosne, les voyageurs du train en panne. Ils se joindront par la suite aux passagers du second train pour terminer le voyage. Tous arriveront à Paris, dans la soirée, vers 22 heures. Le retard étant estimé à 5 heures.
"Nous avons été informés qu’au final, nous aurions 5 heures de retard" explique Frédéric Aguilera, maire Les Républicains de Vichy dans l’Allier. Il fait partie des voyageurs arrêtés en gare de Cosne. Puis il ajoute : "Avec la chaleur, le train est une véritable fournaise. Les voyageurs ont été invités à descendre des voitures et attendre dans la gare. Une distribution de bouteilles d’eau a été effectuée".
Les voyageurs s’organisent... @SNCF train Clermont - Paris en panne .... pic.twitter.com/8Rcyu7K8IC
— AGUILERA Frédéric (@Aguilera_Fred) 26 juillet 2018
36 degrés à l’extérieur... plus de 40 à l’intérieur... distribution de bouteilles . Ligne CLERMONT paris .... #onvavousfaireaimerletrain pic.twitter.com/qZlmvnqzT0
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Les voyageurs évacuent le train et recherchent l’ombre... #sncfmonamour pic.twitter.com/8fBZDeRJul
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Frédéric Aguilera précise également : "Depuis un mois j’enchaîne les trajets. Aucun train n’est arrivé à l’heure, les retards sont plus ou moins longs. Aujourd'hui c'est la pire journée. Cela montre bien que le matériel est à bout de souffle. Nous payons le mépris des trente dernières années sur cette ligne SNCF qui traverse l'Auvergne".