Alors qu'elle a été retenue par le Ministère des Transports pour une expérimentation sur les véhicules autonomes, la métropole clermontoise ne participera finalement pas. Clermont-Ferrand a retiré son projet, mais l'information n'est pas arrivée à temps jusqu'au gouvernement.
Clermont-Ferrand territoire d'expérimentation du véhicule autonome, ça ne sera pas pour cette fois ! Les annonces du gouvernement mercredi 24 avril ont semble-t-il inclus la métropole auvergnate par erreur.
Lorsque la ministre des transports Elisabeth Borne a annoncé mercredi matin la liste des 16 territoires retenus pour expérimenter la circulation des véhicules autonomes, deux villes auvergnates figuraient pourtant sur la carte : Clermont-Ferrand et Vichy, comme en témoignent les tweets officiels.
Les véhicules autonomes sont une des réponses dans notre combat pour la #mobilité de tous et partout, notamment dans le monde rural.
— Elisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) April 24, 2019
✅Ce matin, nous passons à la vitesse supérieure: l’Etat s’engage dans 16 expérimentations concrètes dans nos territoires. https://t.co/zVYp8ZKbFG pic.twitter.com/RW7j9Ik0MN
Le projet clermontois est décrit en détails dans le dossier de presse : "pilotée par Keolis", "une ligne de 2,8 kilomètres de longueur intégrée au réseau de transport public et en correspondance avec tramway et lignes de bus", avec "3 navettes EasyMile". Les cartes affichées en conférence de presse mentionnent bien Clermont-Ferrand et le SMTC.
100 Véhicules Autonomes - 500000 utilisateurs - 13 territoires - 19 Partenaires. Projet « SAM », dans le cadre du Programme National d’Experimentation du Vehicule routier Autonome avec @IRTSystemX pic.twitter.com/c3pCV13abl
— paul labrogere (@PaulLabrogere) April 24, 2019
Sauf que cette ligne n'est semble-t-il plus d'actualité. Contacté ce mercredi, le Syndicat Mixte des Transports en Commun affirme que Clermont-Ferrand a renoncé au projet. La métropole clermontoise avait bien déposé un dossier, mais elle l'a retiré ces derniers jours, trop tard sans doute pour le ministère qui a quand même inclus le projet clermontois parmi les sites sélectionnés.
Selon le SMTC, c'est le coût élevé du projet, estimé à plus de 2 millions d'euros, qui aurait précipité son abandon. La métropole "n'abandonne pas l'idée" de déployer des véhicules sans chauffeur dans l'avenir, mais ça ne sera pas pour cette fois.