Projet de restructuration des transports en commun de Clermont-Ferrand : ce qui va changer

Ce vendredi 18 décembre, la métropole de Clermont-Ferrand dévoile son projet de restructuration des transports en commun, qui devrait voir le jour en 2026, pour un budget de 280 millions d’euros. Plages horaires étendues, bus 0 émission de CO², nouveaux parcours, voici ce qui devrait changer.

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La métropole de Clermont-Ferrand a dévoilé un nouveau projet de restructuration du réseau de transports en commun ce vendredi 18 décembre. Il est soumis à une concertation publique et peut donc être modifié, mais quelques grands axes ont déjà été définis par la métropole et la SMTC (Syndicat Mixte des Transports en Commun de l'agglomération clermontoise), pour un budget de 280 millions d’euros. Les restructurations concerneront principalement les lignes B et C, qui deviendront des lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) « avec des nouveaux bus zéro émission sur des voies qui leur seront réservées. Le haut niveau de service apportera aussi des temps de parcours améliorés, plus de régularité, plus de ponctualité, plus de confort et de sécurité, des plages horaires amplifiées. » Un appel d’offre a été lancé pour se procurer du matériel roulant, qui pourrait par exemple fonctionner à l’hydrogène ou à l’électricité. Ces bus circuleront de 5 heures à 1 heure, desserviront de nouveaux arrêts et rouleront à 20km/h en moyenne, afin de garantir un temps de trajet équivalent à celui de la voiture. Les travaux devraient débuter en 2024, pour une mise en service en 2026. Voici le plan imaginé pour ce futur réseau :

Sept communes concernées

La proposition d’amélioration de ces lignes s’accompagne de « 20 % d’offre supplémentaire, soit un million de km en plus chaque année sur les lignes B et C et un million de km en plus sur le reste du réseau de bus urbain », selon la métropole de Clermont-Ferrand. Dès 2026, le nouveau réseau de transport en commun se connectera en plusieurs points aux trois lignes A, B et C, avec de nouvelles possibilités de correspondance pour irriguer les territoires de la métropole. L’objectif est de mettre chaque commune de la métropole à 30 minutes du cœur urbain et chaque habitant à 30 minutes des services essentiels. Au total, l’offre publique de transport en commun augmentera de 20 % pour une fréquentation attendue en croissance de 50 %. » Sept communes sont concernées par ce plan de restructuration : Aulnat, Aubière, Chamalières, Clermont-Ferrand, Cournon-d’Auvergne, Durtol et Royat. Le plan de restructuration promet également un bus toutes les 6 minutes en heure de pointe. Des pistes cyclables devraient longer les nouvelles voies réservées au bus, en parallèle avec les plans de pistes déjà ratifiés.

Limiter l'usage de la voiture

Pour se substituer à la voiture, ce projet s’est axé sur les déplacements effectués par les habitants. Il s’agit de faciliter :

  • les déplacements domicile-travail
  • les déplacements des collégiens, lycéens, étudiants (dont apprentis)
  • l’accès aux centres hospitaliers et médicaux
  • les déplacements à vocation de loisirs et commerciaux le week-end
  • la desserte de la gare SNCF et de l’aéroport
  • la desserte des grands équipements culturels (Zénith / Grande Halle de Cournon, FRAC, Conservatoire Emmanuel Chabrier, musées, etc.).

Le tramway reste inchangé

Sur la décision de ne pas toucher au tramway, Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand et président de la métropole, explique : « Nous avons un cas particulier qui est cette ligne A qui doit être repensée et nous avons besoin d’argent pour, en 2030, imaginer sa mutation, certainement en mode rail. En même temps, il y a un projet de ligne B qui avait été imaginé en même temps que la ligne A, et il était aux environs de 240 millions d’euros pour 7 ou 8 kilomètres. On ne peut pas imaginer 8 kilomètres à 240 millions d’euros sur le territoire de Clermont uniquement. C’est devenu une ineptie, ça ne répondait pas aux problématiques des pendulaires, ça ne reliait pas de grandes structures comme les aéroports ou le Zénith, et puis c’était politiquement inacceptable pour les 20 autres maires de la métropole. On s’est rendu compte en visitant des lignes BHNS à Nantes, où ils ne sont pas loin des 50 kilomètres, que c’était exactement le même service que le tramway et que les véhicules ont une apparence de tramway. » Il n’est pas prévu d’augmentation du prix du billet ou de l’abonnement liée au projet. Selon François Rage, 1er Vice-Président de Clermont Auvergne Métropole en charge des mobilités durables et président du SMTC-AC, des discussions sont en cours sur une expérimentation de gratuité. Selon la métropole et la SMTC, « 43 % des emplois et 1/3 des étudiants » sont concernés par ce plan de restructuration.

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