Mardi 16 juin, une partie des salariés des laboratoires Gen-Bio sont en grève suite à un appel de la CFDT. Conséquence : la moitié des 16 laboratoires que compte le Puy-de-Dôme sont fermés. Les grévistes se sont regroupés ce matin pour faire pression sur la direction.
Mardi 16 juin, une centaine de salariés se sont rassemblés sur le parking du siège de Gen-Bio, aux Gravanches à Clermont-Ferrand. Il n’y a pas de blocage, le laboratoire accueille toujours des patients. Il s’agit juste d’une présence soutenue pour afficher le ras-le-bol du personnel après plusieurs semaines de mobilisation en pleine crise sanitaire.
On n'a pas compté nos heures
Guillaume Bertossi, technicien de laboratoire en biologie moléculaire, explique : « On a dû se répartir des horaires plus larges. On a fait du 8h jusqu’à 22h30. On est venus les samedis et les dimanches. On n’a pas compté nos heures. On a eu du renfort mais qu’après le déconfinement. C’était trop tard. On a passé tout le confinement à faire des heures pas possibles, pour à peine un merci. Je trouve ça dommage ». La grève a été lancée pour peser sur la NAO, la négociation annuelle obligatoire. Selon la CFDT, la direction est restée jusque-là sourde aux mal-être des salariés. Alors le syndicat a décidé de mobiliser pour peser dans les tractations.
Des salaires pas très élevés
Marie-Christine Batisson, déléguée syndicale CFDT, affirme : « Nos revendications principales c’est les conditions de travail, car on a de plus en plus de travail, les postes sont de plus en plus surchargés, pour des salaires pas très élevés. On veut aussi la reconduction de notre prime d’intéressement et la prime de pouvoir d’achat pour avoir un pouvoir d’achat supérieur pour les salariés ». De son côté la direction s'étonne de ce mouvement de grève initié en pleine période de négociation. Elle se réunissait ce mardi matin pour déterminer la réponse à apporter aux salariés. Elle devrait s'exprimer plus tard dans la journée.