Ce dimanche 24 septembre, les passionnés de radio avaient rendez-vous à Aulnat, près de Clermont-Ferrand pour Radiomania. Une plongée dans l'histoire avec des objets rares ou insolites et des collectionneurs qui essaient de faire vivre ce patrimoine.
A Radiomania, à Aulnat, près de Clermont-Ferrand, en matière de postes de radio, on trouve de tout. Des postes à galène des années 20, des radios d’avant-guerre en bois, des modèles raffinés, ou en plastique mais aussi des récepteurs vraiment originaux. On peut ainsi trouver une radio tonneau, une radio fontaine ou un étonnant parapluie. Son inventeur Maurice Bouchet, connaît bien son sujet. Il a travaillé pendant des années à la Catia, un fabricant de postes de radios auvergnat. Maurice Bouchet raconte : « Ces postes ont été fabriqués à Chamalières, avenue de Royat. Les premiers modèles datent de 1938. Ensuite, il y a eu une grosse production avec modulation de fréquences à partir de 1954 ».
Des émissions qui se font rares
Mais la hantise de tous ces collectionneurs, c’est que ces beaux objets deviennent muets. Aujourd’hui, presque toutes les stations ont migré sur la FM ou le numérique. Sur les grandes ondes ou les ondes courtes, il n’y a presque plus rien à écouter. Un amateur indique : « Les postes disparaissent et finissent souvent à la déchèterie. Les gens ne connaissent pas le bonheur et l’intérêt de conserver ces pièces ».
durée de la vidéo : 00h01mn51s
Ce dimanche 24 septembre, les passionnés de radio avaient rendez-vous à Aulnat, près de Clermont-Ferrand pour Radiomania. Une plongée dans l'histoire avec des objets rares ou insolites et des collectionneurs qui essaient de faire vivre ce patrimoine.
Intervenants : Maurice Bouchet, ancien salarié de la Catia / Jean-Pierre Mathon, restaurateur de postes de radio
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©F. Gandilhon / E. Taxil / S. Salmon
Des vieux postes qui captent la FM
Heureusement, il y a des personnes comme Jean-Pierre qui savent adapter ces vieux châssis aux technologies modernes. Jean-Pierre Mathon, restaurateur de postes de radio, souligne : « Quand on s’y connaît, pour transformer un poste comme celui-là en FM, ça me prend une demi-journée. On essaie de garder à la fois l’esthétisme et l’histoire. En revanche, comme il n’y a plus aucune émission sur les grandes ondes, la FM permet d’écouter RTL et les autres radios ». Avec des passionnés comme ça, la radio, n’est pas prêt de s’éteindre.