L’arrivée dans les hangars des ACC à Clermont-Ferrand des premières rames des lignes 7 et 8 du métro parisien est un signe fort, le Syndicat des Transports d’Ile-de-France a voulu soutenir la dernière entreprise française du secteur.
Après deux années d’incertitude, les premières voitures des lignes 7 et 8 du métro parisien sont arrivées dans les ateliers des ACC, les Ateliers de Construction du Centre de Clermont-Ferrand. Ces 83 voitures à rénover sont une bouffée d’air frais pour cette entreprise en souffrance, elles représentent 5 années de travail pour les 286 salariés.
Des travaux très spécialisés, un créneau où on ne trouve plus en France que la SNCF et les ACC. Une rareté qui a influencé le choix des élus du Syndicat des Transports de l’Île-de-France : "le choix des ACC, c’était la dernière entreprise qui est en capacité de faire de la rénovation de rames en France et le fait de le confier aux ACC, l’argument qui a porté c’est de dire que si on ne préservait pas cette entreprise, et donc un élément essentiel du tissus industriel français, il allait nous manquer une jambe pour travailler" explique Fabien GUILLAUD-BATAILLE, Conseiller régional d’Île-de-France (PC) et membre du Conseil d’administration du STIF.
Les ACC doivent maintenant élargir leur clientèle et conquérir le marché des rames des TER Auvergne Rhône Alpes. Un regain d’activité qui pourrait les amener à déménager sur un terrain de 7 hectares aux Gravanches à Clermont-Ferrand.