Du 9 au 13 décembre, 700 enseignants du syndicat FSU sont réunis à Clermont-Ferrand pour leur congrès national. Ils ne sont pas satisfaits des annonces d’Edouard Philippe sur la réforme des retraites.
Le problème de la revalorisation
Avec cette réforme des retraites le montant de celle-ci ne sera plus calculé sur les derniers mois de carrière mais sur son ensemble. Le gouvernement doit apporter des solutions pour que les enseignants ne soient pas les grands perdants du projet. Edouard Philippe s’engage avant la fin du quinquennat à engager des revalorisations pour maintenir le niveau des pensions. Laetitia Pointud, déléguée syndicale SNUipp-FSU, souligne : « D’abord il parle de revalorisation mais avec une évolution du métier. Qu’est-ce que ça veut dire ? La FSU est une fédération syndicale qui est opposée à une augmentation des primes dans le corps des enseignants. On veut une revalorisation salariale par la valeur du point d’indice, parce que c’est plus juste et plus égalitaire ».Vers un bras de fer
Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, ajoute : « Il ne pratique pas le dialogue social. Il veut accélérer les choses et je crois que quelque part il organise un bras de fer. Il nous invite forcément à poursuivre les mobilisations et à les amplifier ».De son côté Edouard Philippe propose aux syndicats de les rejoindre à la table des négociations. Il veut engager une discussion pour définir les grandes lignes de la reconstruction des rémunérations de carrières sur les 10 prochaines années.