Le défilé des personnalités politiques se poursuit au Sommet de l’élevage de Clermont-Ferrand. Vendredi 6 octobre, Bruno Le Maire s’est rendu en Auvergne. Il a annoncé une mesure de défiscalisation en faveur des éleveurs bovins.
En déplacement au Sommet de l’élevage de Clermont-Ferrand, vendredi 6 octobre, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, a annoncé une mesure de défiscalisation en direction des éleveurs bovins. Ceux-ci ont vu leur imposition progresser en raison de l’augmentation de la valeur de leur cheptel. Cette mesure de soutien à l’élevage français prendra la forme d’une provision de 150 euros par vache, à hauteur de 15 000 euros, soit cent vaches. Une mesure exceptionnelle qui devrait coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros. Celui qui fut ministre de l'Agriculture de 2009 à 2012 a précisé : « C'est une demande forte du monde de l'élevage. En ces temps de disette budgétaire nous avons voulu malgré tout y accéder ». Cette mesure était réclamée par la FNSEA.
"Il n’y a pas de France sans élevage et il ne peut pas y avoir de France sans éleveurs"
Lors de sa visite au Sommet de l’élevage, Bruno Le Maire a rappelé : « L’élevage est un atout économique majeur pour la nation française, avec 2 milliards d’euros d’excédent commercial. L’élevage est un atout économique par rapports aux productions venues de pays plus lointains, qui ne respectent pas les mêmes obligations environnementales que celles que vous respectez scrupuleusement. Et surtout l’élevage est un élément essentiel de notre patrimoine national et de notre culture. Il n’y a pas de France sans élevage et il ne peut pas y avoir de France sans éleveurs ». Alors que les éleveurs craignent aussi d’être fragilisés par la volonté gouvernementale de baisser le coût de l'alimentation, le ministre a assuré qu'il "(veillerait) à la défense des intérêts" des agriculteurs lors des négociations annuelles entre les supermarchés et leurs grands fournisseurs de l'agroalimentaire.
Faire respecter la loi Egalim
Sur X (ex-Twitter), Bruno Le Maire écrit : « L’élevage, c’est aussi des services écologiques majeurs rendus au pays : biodiversité, captation de carbone grâce aux prairies, production d’engrais organique. La viande doit être payée à son juste prix au producteur. L’anticipation des négociations commerciales ne se fera pas sur le dos des agriculteurs. Je veillerai personnellement à ce que la loi Egalim qui protège le revenu des agriculteurs soit strictement respectée ».
Le Sommet de l’élevage de Clermont-Ferrand doit fermer ses portes ce vendredi soir.