Sommet de l'élevage de Clermont-Ferrand : les brebis du Massif Central à l'honneur

Les ovins et leurs éleveurs sont présents au Sommet de l'élevage organisé, du 2 au 4 octobre, à la Grande Halle d'Auvergne. Le public peut découvrir les différentes brebis, notamment les races rustiques du Massif Central. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le Sommet de l’élevage, organisé à la Grande Halle d’Auvergne de Clermont-Ferrand, du 2 au 4 octobre accueille pas moins de 1 500 exposants et 2 000 animaux.Les ovins sont installés dans le Hall 5. Pendant les trois jours du salon, des concours sont organisés mais aussi des démonstrations de chiens au travail sur troupeaux et des présentations de races.

Le public peut découvrir les six races rustiques du Massif Central : Rava, Limousine, Grivette, Bizet, Noire du Velay et Blanche du Massif Central.

"Des brebis accordéons"

Dominique Pauc élève 400 brebis, des Blanches du Massif Central. Elles pâturent à 1 500 mètres d’altitude en Lozère. "C’est la seule race parfaitement adaptée au territoire. Les terrains sont très secs. Elles sont les seules à résister et à tirer profit dans ce type d’espace". Puis il ajoute en riant : "C’est la race qui est là depuis la nuit des temps. Il ne fallait pas déroger à la règle".

Ces races savent parfaitement s’adapter. "Ce sont des brebis accordéons" explique Jean-Luc Tourreix, éleveur de 900 Rava dans le Puy-de-Dôme. "Elles arrivent à passer des périodes de sécheresse extrême. Cet été, elles ont eu du mal à pâturer, l’herbe était sèche et en faible quantité. Elles sont capables de se nourrir de bruyère. Ce qui est incroyable c'est qu'elles vont perdre du poids et en reprendre par la suite".

Ces brebis sont également de bonnes marcheuses. Elles ne craignent pas les températures et la pluviométrie du Massif Central.

Des qualités maternelles

Les éleveurs mettent en avant les grandes qualités maternelles de ces races. "Les femelles peuvent agneler plusieurs fois contrairement aux races rustiques qui ne font des petits qu’au printemps et à l’automne" explique Jean-LucTourreix. Les femelles ont des agneaux "à contre saison" . Elles agnellent jusqu’à 3 fois en 2 ans.

Leur instinct maternel est également très développé. "Les brebis ont un tempérament calme. Elles sont très proches de leurs agneaux. Elles veillent sur eux et sont protectrices" précise Dominique Pauc.

Pour le plus grand plaisir des visiteurs, les mères sont avec leurs petits dans les enclos. Ils gambadent, cherchent des câlins et tètent goulûment le lait de leur mère.

Des races auvergnates

Quand on se promène dans les allées, les brebis noires attirent le regard. Les autres ont de la laine blanche, marron ou des visages légèrement tachetés. La Noire du Velay, comme son nom l’indique est la seule à avoir un corps et un pelage totalement noir.

Comme ses consoeurs, cette race s’adapte parfaitement au territoire dans lequel elle évolue et à de nombreuses qualités maternelles. Aurélien Teyssier habite en Haute-Loire. C’était une évidence pour lui d’élever la race locale. Il possède, avec son frère, 500 brebis. "Les Noires du Velay sont très sociables. D’autres races sont beaucoup plus nerveuses. C’est intéressant de travailler tous les jours avec des bêtes calmes et douces" explique-t-il. 

Des qualités et une couleur qui font de la Noire du Velay une race unique en France. "Il existe des brebis noires en France, mais de ce gabarit, c’est la seule. Elle est unique dans cette catégorie" conclut Aurélien Teyssier.

"La Noire du Velay est essentiellement en Haute-Loire. Il y a peu de troupeaux ailleurs. Comme la Rava qui vit dans la région des Dômes. Elle avait son fief, il y a 40 ans dans le Bassin d’Olby. Maintenant on la trouve dans beaucoup plus de départements mais elle reste la race d’ici" ajoute Jean-Luc Tourreix.

"C’est un vrai plaisir d’avoir des brebis et des petits. C’est une race tellement douce et proche de son éleveur" conclut-il. Les éleveurs sont unanimes. Ils aiment le contact avec leurs bêtes.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information