Un téléfilm 100% Auvergne-Rhône-Alpes sera diffusé ce mardi 23 janvier à 21h10 : “Mort d’un berger”, tourné dans les monts du Lyonnais et dans le Sancy. Voici 3 bonnes raisons de le regarder.
Dans le massif du Sancy, au cœur de l’Auvergne, Patrick, un berger d’une quarantaine d’années, est victime d’une terrible attaque. Sa mère, Marceline, persuadée qu’il a été tué par des loups, décide de se venger. Mais lorsque l’attaque se révèle être un meurtre, la quête de Marceline prend une autre tournure. Qui est donc le prédateur qui lui a enlevé son fils unique ?
Voici 3 bonnes raisons de regarder ce téléfilm :
Il a été intégralement tourné en Auvergne-Rhône-Alpes
Le film, diffusé à 21h10 sur France 3 ce mardi 23 janvier, a été tourné dans les monts du Lyonnais et dans le Puy-de-Dôme, loin des décors de l’histoire originale : “On a décidé, dès le départ, de déplacer cette histoire originale d'un livre de Franz-Olivier Giesbert, qui était dans Mercantour. On a décidé de la transposer dans cette belle région Auvergne-Rhône-Alpes en scindant notre tournage en 2 parties, une première partie dans les monts du Lyonnais, et puis la seconde partie, la partie principale du film, on a voulu la faire dans le massif du Sancy. Dans le Sancy, les paysages, les images, les maisons, l'architecture nous paraissaient parfaitement correspondre à l'imaginaire du film, tel que prévu par le réalisateur Christian Monnet”, explique Cyrille Perez, producteur (13 Prods).
Le tournage a été un succès, malgré une météo un peu capricieuse comme on en connaît parfois en altitude : "On a été formidablement accueillis par la population de La Bourboule et de Chastreix. C'est très chouette. Il y a eu beaucoup de propositions de mises à disposition de lieux, de fermes de la part des collectivités, les maires ont formidablement joué le jeu, les figurants aussi dans la population. La seule contrainte a été le temps. On est dans une région qui est très verte, on a fini de tourner le film début août. On s'est retrouvé un matin avec des températures de -2°C avec une dernière scène dans une cascade où les acteurs ont eu un peu froid pour se mettre à l'eau”.
Il aborde la problématique du loup
Le loup est un sujet de vives tensions, en particulier dans les régions montagneuses comme le Massif Central. L’animal a son rôle à jouer dans le film : "Aujourd’hui, on a l'impression qu’il y a des loups qui arrivent aux portes des grandes villes. J'habite Marseille, on a des loups dans le massif des calanques. On a la présence du loup qui est très importante en France. Il y a souvent des débats entre les éleveurs de troupeaux et les défenseurs du loup et de l'environnement, sur comment on peut faire coexister le pastoralisme et en même temps la défense du loup dans notre environnement”, indique Cyrille Perez.
Il dépeint la perte d’un enfant
"C'est le drame d'une mère, comme on peut le voir parfois”, explique Cyrille Perez. “Marceline Dumas, jouée par une formidable Anny Duperey, a déjà perdu son mari et se retrouve dès le début du film, à perdre Patrick, son fils. Il est un berger, a une quarantaine d'années, et est bien connu par les habitants de la région. On va voir la résilience d'une mère et son combat pour que la vérité soit découverte. Mais c'est aussi une jeune actrice, Juliette, qui revient dans le village où sa mère a vécu. On découvre aussi les drames du passé qui ont pu s'entremêler avec l'histoire du présent, de Marceline et de la perte de son fils. C'est le désir de vengeance d'une mère et c'est une thématique assez forte. Dans le vocabulaire français, une femme peut se retrouver veuve ou peut se retrouver orpheline si elle perd ses parents mais il n'existe aucun mot quand on perd un de ses enfants. Ça n'existe pas. Le film aborde comment on peut se relever de ça quand on est une femme.” Le tournage s’est déroulé de début juillet à début août 2023, d’abord dans le Rhône à Lyon et dans les Monts du Lyonnais (Brussieu, Ancy et Saint-Romain-de-Popey), puis dans le Puy-de-Dôme sur le massif du Sancy (Mont-Dore, Chastreix, La Bourboule, et Égliseneuve-d’Entraigues).