Bruno Ramagnano est le seul auvergnat qualifié pour les championnats de France de poker amateur. Ils se dérouleront à Paris, au Palais des Congrès, à partir du 1er mars. A quelques jours du concours, Bruno est en pleine préparation.
A Aubière, près de Clermont-Ferrand, Bruno Ramagnano a découvert le poker il y a 14 ans. D’abord impressionné par le dessous des cartes, il finit par devenir un joueur hors pair. En janvier dernier, il se qualifie pour l’un des tournois les plus importants de sa vie : les championnats de France de poker amateur, à compter du 1er mars. Mais se mesurer aux meilleurs français demande de l’entraînement. Bruno Ramagnano indique : « Il va falloir s’armer de patience parce qu’on va jouer plusieurs jours. Le poker c’est beaucoup de moments où on ne joue pas. Il faut être patient. Pour le jeu, en lui-même, ce sont des automatismes et on révise certains coups. On regarde des vidéos, on lit des articles. Il y a bien sûr des livres sur le poker ».
"Il gagne beaucoup et c’est un très bon joueur"
Cet amour du jeu, il le partage toutes les semaines avec les 140 adhérents de son association. Des parties gratuites durant lesquelles Bruno tend toujours la main aux autres joueurs. Michèle Michel, joueuse de poker, raconte : « Il connaît un petit peu tout, beaucoup plus que moi. Il sait si on doit relancer, selon les positions, et il sait bluffer ».
Chaque jour, en parallèle de son métier d’auditeur conseil dans l’automobile, ce passionné consacre plusieurs heures au poker. C’est bien plus qu’un simple jeu. Bruno Ramagnano explique : « On dit que le poker est le sport le plus violent que l’on joue assis. Parfois, on prend de sacrés coups. Quand on fait un tournoi de 4 ou 5 jours, il est important d’être reposé, d’avoir fait un peu de sport avant, d’avoir une alimentation équilibrée. On ne boit pas à une table de poker, comme pour un sport normal ».
Ils étaient plus de 300 000 au départ de ces championnats de France. Comme Bruno, 2 500 joueurs restent en lice. Quelque 150 000 euros sont à gagner.
Propos recueillis par Camille Da Silva / France 3 Auvergne