Les négociations entre la direction et les syndicats ont échoués. Depuis 21 juin, ambulanciers et infirmiers du SMUR du CHU de Clermont-Ferrand sont entrés en grève. Ils dénoncent un manque de personnel et une dégradation des conditions de travail.
Ils avaient déposé un préavis vendredi 15 juin et ont bien mis leur menace à exécution : ambulanciers et infirmières du SMUR du CHU de Clermont-Ferrand sont entrés en grève jeudi 21 à 8 heures, ce qui n’est pas arrivé depuis plusieurs années. L’intersyndicale CGT-FO-SUD a estimé ne pas avoir reçu de réponse satisfaisante à ses revendications adressées à la direction du centre hospitalier.
C’est le non-remplacement d’un agent parti en retraite qui a mis le feu aux poudres. Selon Sandrine Avel, représentante du syndicat Force Ouvrière (FO), « On demande aux agents en poste de combler les jours manquants sur le planning alors que l’activité est en augmentation constante ». Parmi les revendications syndicales, le remplacement de l’agent, l’utilisation exclusive des ambulances équipées et le respect des protocoles habituels par les médecins régulateurs.
Les représentants pointent le risque de ne pas pouvoir transférer les patients héliportés jusqu’à un service de soins, en cas de mobilisation de tous les ambulanciers, qui disposent seuls du permis poids lourds. « Notre volonté, c’est que l’on puisse prendre en charge les patients en toute sécurité », résume Daniel Giraudet du syndicat SUD.
Une vingtaine d’agents et de représentants syndicaux étaient en négociation avec le directeur général jeudi matin. A l’issue de la réunion, une assemblée générale doit décider de la reconduction ou non du mouvement social.