Le service des urgences de Clermont-Ferrand a connu depuis mi-janvier une très forte hausse de fréquentation dont le pic a été atteint le 5 mars avec plus de 300 patients en quelques heures. Face aux critiques, la direction s’explique.
Couloirs encombrés par des dizaines de brancards, des soignants débordés dont les journées ne finissent plus, des soins donnés avec retard, depuis plusieurs semaines les critiques pleuvent sur les conditions de soins aux urgences du CHU de Clermont-Ferrand.
Encore...toujours....partout....Les urgences du CHU de Clermont-Ferrand au bord de l’asphyxie https://t.co/JXbU18xVnv
— Dr Gérald KIERZEK (@gkierzek) 10 mars 2018
Le directeur Didier Hoeltgen vient d’y répondre sous la forme d’un communiqué de presse où il indique que les urgences ont dû faire face comme chaque année en période hivernale à un afflux de patients avec un maximum de 196 passages aux urgences adultes et 103 aux urgences pédiatriques soit près de 300 personnes (le double de la moyenne) en quelques heures le lundi 5 mars.
Alors que le plan « hôpital en tension » a été mis en place, des lits d’hospitalisation ont manqué en aval pour recevoir les patients. La direction indique qu’une unité de 10 lits a été ouverte sur le site d’Estaing et des chambres dédoublées sur le site Gabriel Montpied du 15 au 31 janvier. Et que depuis le 5 mars, 14 lits ont été ouverts sur le site Louise Michel avec une aide financière d’amorçage de l’Agence Régionale de Santé.
La situation aux urgences reste cependant très sensible reconnait la direction générale du CHU de Clermont-Ferrand qui réunit chaque jour la cellule de crise « hôpital en tension » alors que" les équipes des urgences médicales et non-médicales font face et continueront d’assurer leur mission de service public".