A l’approche de l’ouverture de la station de ski de Super Besse, dans le Puy-de-Dôme, le travail de la neige s’intensifie pour que les pistes soient prêtes à recevoir les skieurs. Des interventions très précises pour assurer l’optimisation de la neige.
Sur les pistes de la station de ski de Super Besse, dans le Puy-de-Dôme, les skieurs remplaceront bientôt le ballet des dameuses. Sous les canons à neige, les machines aident à former un manteau neigeux parfait. Pierre Perron, conducteur d’engin, explique : « On est arrivés à un stade où les enneigeurs n’ont plus assez de place, donc on enlève de la neige devant pour anticiper en cas de redoux. On ne sait pas ce qu’il peut se passer. L’ouverture est dans 3 semaines donc il faut qu’on garde une marge de sécurité en épaisseur de neige un peu partout ».
Des canons à neige qui tournent à plein régime
Grâce aux températures négatives des derniers jours, les 430 canons à neige sont entrés en production : une nécessité pour cette station qui mêle neige de culture et naturelle. Le travail de cette première couche est primordial pour anticiper les fluctuations de températures. Matthieu Ecalle, directeur du service des pistes, souligne : « Le travail des dameurs consiste à relier tous les tas les uns aux autres pour avoir une piste la plus uniforme possible et pour permettre une meilleure conservation de la neige, si malheureusement on a un épisode de redoux ».
durée de la vidéo : 00h01mn39s
A l’approche de l’ouverture de la station de ski de Super Besse, dans le Puy-de-Dôme, le travail de la neige s’intensifie pour que les pistes soient prêtes à recevoir les skieurs. Des interventions très précises pour assurer l’optimisation de la neige de la montagne.
Intervenants : Pierre Perron, conducteur d’engins / Matthieu Ecalle, directeur du service des pistes / Vincent Gatignol, directeur d’exploitation de la station
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©M. Caron / C. Peltin / O. Bernholc
Anticiper les changements de températures
Toute cette préparation a un coût : 20% des recettes de la station sont utilisées pour la production de neige. Pour rentabiliser cet investissement, chaque flocon doit être optimisé. Vincent Gatignol, directeur d’exploitation de la station, indique : « Cela nous fait beaucoup cogiter. On a des réunions tous les jours entre les différents techniciens du service, de la production, du damage. D’un jour à l’autre, on peut passer de -8 degrés comme dimanche, à +5 degrés lundi. Il faut se préparer à tout cela et être extrêmement réactif ». L’ouverture officielle de la station est fixée au 23 décembre.
Propos recueillis par Mélanie Caron / France 3 Auvergne