Femme tuée à Sauxillanges (Puy de Dôme): un homme mis en examen et incarcéré

Les circonstances du meurtre d'une femme tuée d'un coup de fusil à pompe en pleine tête à Sauxillanges (Puy-de-Dôme) dans la nuit de samedi à dimanche restent encore floues.Un homme a été mis en examen pour homicide volontaire et placé sous mandat de dépôt provisoire.

L'auteur présumé du coup de feu mortel qui a coûté la vie à une femme âgée de 36 ans dans la nuit de samedi au dimanche 1er avril à Sauxillanges (Puy-de-Dôme) a été mis en examen pour homicide volontaire et placé sous mandat de dépôt provisoire a-t-on appris mardi auprès du Procureur de la République.

Le caractère accidentel mis en doute  


Selon le Parquet, l'homme âgé de 43 ans déclare avoir "tiré accidentellement après une soirée de beuverie". Eric Maillaud décrit un homme "peu clair" dans ses explications: "Il affirme qu'il s'agit d'un coup de feu accidentel, mais il est en même temps en l'état de ses explications, extrêmement flou sur les circonstances dans lesquelles il est allé chercher le fusil. Il a d'abord déclaré avoir chargé son fusil avant de se raviser".

Un tir à très courte distance


Selon les premiers éléments, la victime originaire de Saint-Jean-en-Val (Puy-de-Dôme) aurait été tuée par une décharge de fusil à pompe tirée en pleine tête, à faible distance."Sur l'autopsie il y aura des examens complémentaires..la chose seule qui est certaine ..c'est un tir avec un fusil à pompe avec cartouche de chasse dans une très grande proximité. Les plombs ont eu ce que les techniciens appellent un effet de balle une gerbe resserrée de plombs" précise le Procureur. L'arme a été retrouvée sur les lieux et saisie.

Des gens solitaires et sans histoires


"Ils se connaissaient depuis de nombreuses années et à priori avaient d'excellents relations.Il n'avait pas d'activité professionnelle et pas d'antécédents de violences" ajoute Eric Maillaud. Les Sauxillangeois décrivent les deux individus comme "des gens solitaires et sans histoires". La victime travaillait dans la vannerie. "Je la connaissais, je la voyais au marché, elle était vanniere et avait une oseraie à Saint-Jean-en-Val (village voisin NDLR)" témoigne une habitante de la commune. Quant au suspect, cette même dame évoque "un garçon qui vit à l'écart du village, qui va aux champignons et vit de cueillettes".

Que s'est-il passé après le coup de feu mortel ? 


Deux autres convives étaient présents ce soir là mais ils ont quitté les lieux avant le drame. L'auteur du coup de feu aurait expliqué que le tir est parti tout seul consécutif à une chute dans les escaliers. Mais pourquoi a t-il tant attendu. ? Il serait resté "une vingtaine d'heures auprès de la victime sans alerter qui que ce soit" avance le Parquet. C'est la soeur du quadragénaire qui l'a retrouvé dimanche 1er avril étendu auprès du corps de la victime au rez de chaussée de la maison. Que s'est t-il passé pendant ce laps de temps ? Le suspect peinerai à s'expliquer.
Un impact de projectile sur un plafond laisserait à penser qu'il aurait peut être tenté de mettre fin à ses jours. Ce qui expliquerai aussi son placement en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention.

 

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