La filière bois recrute et cherche des candidats. Des visites en forêt sont organisées pour attirer des demandeurs d'emploi et des personnes en reconversion. Mardi 13 octobre, ils avaient rendez-vous à Cunlhat dans le Puy-de-Dôme.
La filière bois peine à séduire pourtant elle a besoin de main d'oeuvre. Alors pour attirer des candidats, l’interprofession organise des visites de chantier. Mardi 13 octobre, une vingtaine de demandeurs d'emploi et de personnes en reconversion se sont retrouvés à Cunlhat dans le Puy-de-Dôme. Ils ont visité un chantier et découvert les différents métiers.
"Nous peinons à recruter et sommes en tension dans plusieurs secteurs comme le forestier et la scierie. Dans d’autres créneaux, nous arrivons à trouver plus facilement comme en bureau d’études et en matière de construction. Nous recrutons des gens motivés pas forcément détenteurs d’un diplôme très élevé. Il faut vraiment montrer de la motivation, c’est cela l’important" souligne Frédéric Castaings, responsable Fibois. A ses côtés Samuel Resche, chargé de mission, ajoute : "La filière cherche des bras dans tous les métiers qui la composent. Cela va de l’amont forestier avec les pépinières, aux métiers de la scierie en passant par les entreprises de travaux forestiers".
Le secteur du bois est sans doute un de ceux qui a le moins souffert au début de la crise sanitaire. Pascale Motot, responsable des formations Fibois indique : "La filière forêt-bois a plutôt bien réussi à s’en sortir. Par exemple, quand les chantiers de la construction bois ont rouvert, tout est reparti. Les scieries ont mis en place les protocoles et n’ont quasiment pas arrêté de tourner".
En terme de surface forestière, la région Auvergne-Rhône-Alpes est la troisième de France mais elle est première en termes de production utile. Dans l'ensemble, les responsables sont optimistes pour l'avenir et le secteur est porteur d'où cette volonté de recruter.