Gendarmes tués dans le Puy-de-Dôme : l’avocat d’une famille de victime demande une reconstitution

Six mois après le drame de Saint-Just près d’Ambert, dans le Puy-de-Dôme, où trois gendarmes avaient été tués par un forcené, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Riom a été saisie d’une demande de reconstitution. Le procureur de la République de Clermont-Ferrand soutiendra la demande.

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La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Riom a été saisie d'une demande de reconstitution du drame qui a coûté la vie à trois gendarmes à Saint-Just (Puy-de-Dôme), en décembre, a-t-on appris lundi 28 juin de sources judiciaires. "J'ai fait une demande de reconstitution sur laquelle il ne devait pas y avoir de problème. Mais le juge d'instruction a rendu une ordonnance de rejet dont j'ai immédiatement relevé appel en fin de semaine dernière", a déclaré à l'AFP Me Gilles-Jean Portejoie.
 

Le drame du 22 décembre           

L'ancien bâtonnier de Clermont-Ferrand assure la défense de Séverine Morel et de ses enfants, veuve et orphelins du lieutenant Cyrille Morel, un des trois gendarmes abattus par Frédérik Limol dans la nuit du 22 au 23 décembre. La nuit du drame, l'homme de 48 ans avait abattu trois gendarmes et gravement blessé un quatrième, avant de se donner la mort. Les militaires, rattachés à la brigade d'Ambert, étaient intervenus pour porter secours à sa compagne, victime de violences conjugales et qui s'était réfugiée sur le toit de la maison qu'ils occupaient dans un hameau isolé.

 

        Approcher la vérité de plus près 

"Je suis consterné, révolté. Le meurtrier s'étant donné la mort, il n'y aura pas de procès", s'est indigné Me Portejoie. "Il avait été convenu que nous aurions droit à une reconstitution pour permettre d'approcher la vérité de plus près, pour qu'une partie des questions que nous nous posons trouvent une solution", a poursuivi l'avocat. Interrogé par l'AFP, le procureur de la république de Clermont-Ferrand, Eric Maillaud, a affirmé qu'il soutiendrait la demande de reconstitution "lorsque la chambre de l'instruction examinera l'appel dans les prochains jours". "Elle n'est juridiquement pas utile mais elle est humainement souhaitable pour permettre aux familles de faire leur deuil", a-t-il précisé.

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