Une journée de débat s'est tenue, à Clermont Ferrand, le mardi 27 juin. Associations, institutions et services de l'Etat, 200 personnes au total ont échangé sur le thème du jour : « L'insertion des bénéficiaires de la protection internationale». Un défi majeur pour les professionnels du secteur.
La journée était à l'initiative de l'association CeCler, une association clermontoise dont la mission est de favoriser l'intégration sociale des personnes en difficulté. Parmi ces personnes, les migrants et demandeurs d'asile et parmi les centres chargés de l'accueil des réfugiés et des migrants, le CADA (Centre d'Accueil pour Demandeurs d'Asile qui émane de l'association CeCler) à Royat dans le Puy-de-Dôme, un lieu qui peut accueillir jusqu'à soixante-dix demandeurs d'asile.
C'est là que se trouve Vlamire en ce moment. La jeune femme a fui le Kosovo il y a deux ans et tente aujourd'hui de se faire une place dans la société française. Après un long périple, elle a intégré le CADA à Royat. Elle cherche à obtenir le statut de réfugié qui lui permettrait de trouver un travail. "Au Kosovo, j'ai travaillé pendant 18 ans et depuis que je suis en France, je ne travaille pas." explique-t-elle.
Au CADA, Vlamire, comme les soixante-dix demandeurs d'asile présents, apprend le français et tente de s'insérer dans la société. La structure les accompagne jusqu'à l'autonomie totale.
La journée qui s'est déroulée tout au long de ce mardi 27 juin à Clermont-Ferrand avait aussi pour but de mettre sur la table les difficultés ou les avancées que rencontrent au quotidien les structures qui oeuvrent pour l'insertion en Auvergne-Rhône-Alpes. Yvan Couriol, directeur du Pôle asile et intégration en Auvergne-Rhône-Alpes explique que ce type de journée permet aux différentes structures de se rendre compte que selon les territoires, tout le monde n'étaient pas égaux face à l'intégration et les moyens qui y étaient mis en oeuvre. La journée a permis aussi d'exposer le travail de chacun : les initiatives des acteurs locaux mais aussi les moyens mis en oeuvre par les pouvoirs publics.
Au niveau national, en 2016, quatre-vingt mille personnes ont été accueillies et accompagnées sur la voie de l'insertion.