Où en est-on un an après ? C’était le 5 juin 2022, et depuis les intempéries qui ont touché l'Allier et le Puy-de-Dôme, certains habitants attendent toujours des travaux. Entre les couvreurs qui sont débordés et les assurances qui ne les prennent pas en charge, la situation devient difficile.

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C’était le dimanche 5 juin 2022. Météo France avait annoncé des orages violents avec des risques de grosse chute de grêle. Les départements du Puy-de-Dôme et de l’Allier n’ont pas été épargnés. Des grêlons de la taille de balle de pétanque ont ravagé les voitures et les toitures. Comme celle de Stéphane et Sylvie Loridan Rougerie. Le couple habite une maison à Gouttières, dans le Puy-de-Dôme. Depuis un an, comme des dizaines d’autres, elle a toujours une bâche sur son toit. Un calvaire pour le couple. « On a des infiltrations qui suivent les poutres du toit, explique Sylvie. J’ai mis des gamelles pour ne pas que ça coule partout. Mais je n’en peux plus, un an après c’est trop ».

Sans assurance intégrale, ils doivent trouver 22 000 euros

Mais le cauchemar pourrait encore durer : l’assurance du couple ne prend pas en charge l’intégralité des dégâts. Ils doivent trouver 22 000 euros pour que les travaux débutent. « Notre toit est vieux, on va retirer cette vieillesse sur les indemnisations de l’assurance. Il y a aussi le désamiantage parce que notre toit est en amiante, ce qui a un coût énorme. Ce coût n’est pas totalement remboursé par l’assurance. On n’a pas les moyens parce que nos salaires ne nous permettent pas d’avoir un deuxième crédit. Ce n’est pas possible ». Ils ne sont pas les seuls à Gouttières à être en difficulté. Ils ont donc décidé de monter une association pour aider les sinistrés dans leurs démarches.

Une maison devenue inhabitable

À quelques kilomètres de là, Sauret-Besserve est l’un des villages les plus touchés par les intempéries. Et sur place, c’est le même constat, des bâches remplacent toujours les toits. Un an plus tard, Josette Blanc attend toujours la venue du couvreur. « Ça devait se faire fin avril, fin mai, mais je n’ai plus trop de nouvelles. On s’habitue à force à part quand il y a du vent et que ça fait du bruit avec la bâche sur le toit. On est habitués, mais ce n’est pas l’idéal ». Mais ce qui inquiète surtout Josette, c’est la maison de son fils devenue inhabitable depuis l’orage de grêles. « Une fois que le toit a été percé, ça s’est imbibé d’eau et le placo aussi. Ce qui fait qu'il est tombé un peu partout dans la maison au fur et à mesure. Peut-être qu’un jour, il va revenir habiter ici, on espère, mais bon », continue Josette. Pour le moment, son fils vit dans un appartement à Saint-Gervais-D’auvergne. Logement dont il doit désormais payer le loyer en attendant de retrouver sa maison. 

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