Le projet d'implantation de quatre éoliennes sur le plateau de Pardines, près d'Issoire (Puy-de-Dôme), ne fait pas l'unanimité. Il est contesté par des habitants du secteur, mais aussi par des élus du bassin issoirien. L'enquête publique a démarré le 31 août, elle se terminera le 1er octobre.
Une filiale de GDF-Suez prévoit d'implanter 4 éoliennes de 156 mètres de haut entre Pardines et Perrier (Puy-de-Dôme). Elles seront d'une puissance de 3 mégawatt chacune. Le maire de Perrier, Bernard Roux, est favorable à sa réalisation. Selon lui, ce projet s'inscrit dans le cadre de la transition énergétique. Un projet de 116 millions d'euros qui pourrait permettre près de "3 millions d'euros de retombées sur le plan local pour les entreprises du secteur, les entreprises de bâtiment et de génie civil." selon le maire.
Le parc permettrait d'alimenter 12.000 foyers en électricité hors chauffage. Un chiffre contesté par une cinquantaine d'opposants organisés en association. Ces derniers avancent des risques géologiques et redoutent un impact négatif sur le tourisme ou l'immobilier. Des arguments partagés par certains élus comme Bertrand Baraud, le nouveau président d'Issoire Communauté. "Il s'agit d'un plateau très peu venté - le plateau de Pardine, ndlr -. Ce qui oblige à faire des éoliennes de taille monstrueuse. 156 mètres c'est quasiment le double de ce qui existe ailleurs. Donc là il me semble que l'impact sera vraiment fort sur le plan visuel."
Tous les documents liés au projet sont consultables dans les mairies de Perrier et Pardines. L'enquête publique se poursuivra jusqu'au 1er octobre.