La mère du petit Antoine et son ex-compagnon condamnés dans une affaire de meurtre

La cour d'assises du Var a condamné vendredi 20 avril en appel la mère du petit Antoine, disparu en 2008 dans le Puy-de Dôme, à deux ans de prison pour le recel du cadavre d'une amie dealeuse. Son ex-compagnon a écopé de 20 ans pour meurtre. 

Alexandrine Brugerolle de Fraissinette et Sébastien Ribière, soupçonnés du meurtre du petit Antoine, 6 ans, disparu en 2008 à Issoire, étaient rejugés pour la mort et la dissimulation du corps de Carine Desiles, qui les hébergeait et étaient en litige avec eux à propos d'un paquet de drogue. Les deux accusés avaient été acquittés en première instance en 2016, par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône.

En 2017, les deux trentenaires ont été parallèlement mis en examen pour homicide involontaire dans l'affaire de la disparition, à Issoire, du petit Antoine, alors âgé de 6 ans. Un rebondissement qui faisait suite aux révélations d'un codétenu, affirmant que Sébastien Ribière lui avait confié que l'enfant était décédé d'une overdose après avoir ingurgité accidentellement de l'héroïne.

 

Le couple, qui avait toujours évoqué l'hypothèse d'un enlèvement, a été mis en examen pour homicide involontaire, recel de cadavre, modification de l'état des lieux d'un crime et dénonciation mensongère ayant entraîné de vaines recherches.


Un litige à cause d'un paquet de cocaïne


Les deux trentenaires au parcours de vie chaotique avaient été interpellés en 2012, un an après la découverte du corps de Carine Desiles, dans le 5ème arrondissement de Marseille. Le couple, qui était hébergé par la victime au moment des faits, était en litige avec elle à propos d'un paquet de 500 grammes de cocaïne.

En appel, vendredi 20 avril au soir, le parquet général a requis 25 ans d'emprisonnement à l'encontre de M. Ribière et 2 ans contre son ex-compagne. Cette dernière a été laissée en liberté. Son ex-compagnon, déjà incarcéré, a été reconduit en prison.

Pour Me Fabrice Giletta, avocat pour les parties civiles de la soeur de la victime, "cette pièce supplémentaire présentée à l'audience a sans doute contribué à la décision de culpabilité prononcée par le jury" de la cour d'assises du Var.

L'actualité "Société" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Auvergne-Rhône-Alpes
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité