La fusion des régions Rhône-Alpes et Auvergne se met en place dans tous les domaines. Ainsi, les deux agences chargées de surveiller la qualité de l'air se préparent déjà au regroupement. Lyon assurera la direction générale des équipes. L'Auvergne conservera une antenne à Clermont-Ferrand.
La réforme territoriale entre en vigueur en janvier 2016 mais la refonte des régions se prépare déjà. En Auvergne-Rhône Alpes, les deux agences de surveillance de la qualité de l'air, ATMO à Clermont-Ferrand et Air Rhône Alpes à Lyon, vont fusionner.
Les équipes amenées à fusionner se sont déjà rencontrées et réfléchissent ensemble au plan de surveillance de la qualité de l'air de leur nouvelle grande région pour les cinq ans à venir. Plus de frontières pour mesurer la qualité de l'air : mais avec quels moyens ?
L'agence auvergnate compte douze employés pour 25 stations de surveillance, contre 70 personnes et 80 stations en Rhône Alpes.
Une antenne doit rester à Clermont-Ferrand, mais elle se fondra dans le regroupement de douze départements. Marie-Blanche Personnaz l'actuelle directrice de Air Rhône Alpes pilotera cette agence basée à Lyon.
Nicolas Bonnet, président de ATMO en Auvergne, assure qu'il n'y aura pas de pertes d'emplois. " Ce n'est pas une fusion choisie, mais imposée par l'Etat. Pour l'instant, on a pas pour objectif de faire des économies. Les budgets consacrés à la mesure de la qualité de l'air ne devraient pas être drastiquement revus à la baisse.Il s'agit d'une fusion technique pour rendre le même service au citoyen."