Puy-de-Dôme : un concours de beauté réservé aux sirènes

Si vous apercevez, samedi 21 août, des créatures mythologiques dans les lacs du Puy-de-Dôme, pas de panique : il s’agit de l’élection de miss sirène, organisée par une sirène auvergnate. Au total, 7 candidates sont en lice.

C’est une élection bien particulière qui aura lieu samedi 21 août dans le Puy-de-Dôme : un concours de beauté exclusivement réservé aux sirènes. « C’est une rencontre qui dure un week-end. Le vendredi il y aura un marché sur le thème de sirènes, et le samedi, l’élection de miss sirène », explique Lauriane Gallego, sirène auvergnate originaire de Pont-du-Château et organisatrice de l’évènement.  Comme tous les concours de beauté, les sirènes seront notée sur leur physique, sans pour autant qu’il y ait de critères de taille ou d’âge, mais surtout, sur leurs talents de sirène : « Il faut vraiment qu’elles vivent sirène, qu’elles pensent sirène ».

Désigner la meilleure sirène

Défilé en robe de soirée, en bikini, concours de talent et quizz sur le thème de l’écologie, 7 candidates se présenteront le 20 août. Au total, 50 participants sont attendus. Le vendredi soir, un shooting privé sous l’eau est prévu et le samedi, une épreuve de mermaiding au lac de Vernet-Chaméane : « Elles seront notées sur la nage, sur la prestance, les poses en sirène. On observe si elles savent nager, si elles sont élégantes quand elles plongent. Il y a une façon de nager particulière et il faut savoir la maîtriser ». Voici les candidates :

  • Candidate numéro 1 : Noémie, 30 ans, vient de Toulouse et pratique le mermaiding depuis 4 ans. 
  • Candidate numéro 2 : « Petite Ilo », 22 ans, pratique le mermaiding depuis 7 ans dans la région Roannaise.
  • Candidate numéro 3 : Vare est une sirène de Toulouse, passionné de Mermaiding depuis 2011.
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  • Candidate numéro 4 : Kelly Crystal, 30 ans, a découvert le mermaiding en 2020. Elle vit dans le Cher. 

 

 

 

 

 

 

  • Candidate numéro 5 : Gloria 37 ans, née à Buenos Aires, est acrobate professionnelle et passionnée du mermaiding depuis 2018.

 

 

 

 

 

 

  • Candidate numéro 6 : Maria, sirène de Méditerranée, a pris pour port d'attache la rade de Toulon.

 

 

 

 

 

 

  • Candidate numéro 7 : Sagitayra, sirène de 24 ans.

 

 

 

 

 

 

Un sport en apnée

Lauriane Gallego est sirène depuis 7 ans : « Je suis sirène professionnelle, je fais des spectacles dans l’eau et hors de l’eau avec un costume de sirène. Je travaille l’apnée et il y a aussi tout le côté spectacle, l’élégance, la danse… » Mais pour être une sirène, le costume et la danse ne suffisent pas. Chaque spectacle est une performance sportive : « C’est très physique. Le mermaiding, c’est un sport avant tout. Dans un costume de sirène, on a une monopalme. Ca fait travailler vraiment tout le corps et il ne faut pas utiliser le costume et la monopalme n’importe comment, sinon on peut très vite se blesser. » Un sport que Lauriane réalise sans respirer : « Je reste à peu près une minute sous l’eau, je ressort, je replonge pendant une minute et je fais ça pendant environ 10 minutes. Je ne me mets pas à fond en apnée d’un coup sinon mes spectacles dureraient beaucoup moins longtemps. C’est une apnée dynamique où je bouge », raconte Lauriane Gallego.

 

 

 

 

 

 

Sirène, un métier-passion

Entre festivals de musique, comme Château Perché, fêtes locales, carnavals, marchés de Noël, la sirène auvergnate n’a pas le temps de s’ennuyer, mais c’est une vraie passionnée : « Il faut être une sirène mentalement. Moi, je vis sirène tous les jours. J’ai toujours voulu être soit une sirène, soit une fée, soit une princesse. Je suis devenue une sirène et une princesse. C’est un mode de vie, ce n’est pas parce qu’on ne nage pas qu’on n’est pas une sirène. Déjà toute petite, je mettais des brassards dégonflés autour de mes chevilles pour nager en sirène. » Lauriane a ensuite acheté son premier costume tout en tissu et a évolué jusqu’à en faire son métier : « J’en vis. J’ai mon entreprise, je fais des spectacles en sirène et en princesse Disney. C’est quand même un métier qui est compliqué, les gens ne comprennent pas forcément, il n’y a pas les structures pour nous accueillir. » Comme elle, il existe une dizaine de sirènes professionnelles en France.

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