Le mois de juillet a offert une météo particulièrement adaptée aux vols en parapente. Sur le puy de Dôme, haut lieu de cette discipline aérienne, les décollages s'enchaînent à un rythme effréné.
Depuis le début du mois de juillet 2018, les parapentes virevoltent autour du puy de Dôme. Les conditions météorologiques sont optimales et chaque jour, ils sont des centaines à décoller du sommet, amateurs et professionnels.
Pour les débutants, tout commence avec deux jours d'initiation sur des pentes douces du puy. Après quelques notions d'aérologie, ils peuvent se lancer pour les premiers grands décollages. Tout au long de ce mois de juillet, les parapentistes ont eu des conditions exceptionnelles pour cette discipline.
"Différentes structures proposent des vols en parapente au sommet du puy de Dôme, certaines en biplace pour des baptêmes de l'air, et d'autres, des écoles, qui proposent de l'enseignement", explique Frédéric Bourgeade, d'Aéroparapente. Ce parapentiste se réjouit de ce mois de juillet 2018 : "Ça se passe très bien parce qu'on a une très bonne météo en ce début de saison, il y a une vingtaine de moniteurs qui travaillent quotidiennement au sommet pour accueillir tous les gens qui souhaitent essayer."
Pour les aventuriers qui s'essaient à leurs premiers vols en solo, il faut être prêt à se lever à l'aube. "Certains élèves montent à 7h30 au sommet du puy de Dôme pour profiter de conditions très calmes. Plus tard dans la journée, avec l'apparition du soleil, les parapentistes plus expérimentés viennent pour profiter de courants d'air chaud", confie Henri Montel de Freedom parapente.
Certains pilotes font même de la longue distance et cette dernière semaine de juillet, le record du puy de Dôme a été battu. Un parapentiste clermontois a survolé les monts du Sancy puis du Cantal pour atterrir près de Séverac-le-Château, soit 174 kilomètres dans la journée.