Puy-de-Dôme : un naturaliste transforme son jardin en refuge à oiseaux

Passionné par les oiseaux, Christian Bouchardy a aménagé son jardin de Nohanent (Puy-de-Dôme) pour les accueillir et les photographier. Président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) en Auvergne, il souhaite faire connaître les espèces, pour mieux les protéger.

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À Nohanent (Puy-de-Dôme), Christian Bouchardy a fait de son jardin un véritable refuge pour les oiseaux. Président de la Ligue pour la Protection des oiseaux en Auvergne, il partage sa passion à travers ses photos et ses livres.

« Il y a tellement d’espèces, même dans un jardin, que jamais on ne peut se lasser. »

Le naturaliste a publié plusieurs ouvrages sur la faune et sa protection, dont le plus récent, L’Auvergne sauvage, est paru en 2020. Christian Bouchardy recense dans ce livre la faune et la flore des quatre départements et dévoile plus de 400 photos, afin de sensibiliser à l diversité des espèces. « Il y a des photos que j’ai faites mille fois, mais j’ai toujours le même émerveillement et la même émotion. » 
Il souhaite partager sa passion : « C’est tellement beau les animaux sauvages. Il y a tellement d’espèces, même dans un jardin, que jamais on ne peut se lasser. » C’est d’ailleurs dans son jardin que le naturaliste prend une partie de ses clichés.

Constamment à l’affût

Depuis son bureau, d’où il écrit ou traite ses photos, Christian Bouchardy garde toujours un œil sur son jardin. Par la fenêtre, le passionné a vue sur la mangeoire qu’il a installée dans un arbre. Dès qu’il aperçoit un animal, il n’a qu’à tendre le bras pour déclencher son appareil photo, déjà installé sur son trépied, l’objectif pointé vers l’extérieur. « J’ai juste à tourner la tête, et puis, si un oiseau s’approche, explique-il, hop c’est dans la boîte. » C’est un affût « des plus confortables », reconnaît le photographe.
Pour observer les espèces les plus sauvages, l’expert dispose d’un autre affût, mobile, qu’il peut déplacer à sa guise pour se fondre dans la végétation. « C’est très léger, ça pèse trois ou quatre kilos », explique le photographe. En deux temps trois mouvements, une petite tente camouflée est sur pied. Le photographe n’a plus qu’à attendre que les oiseaux pointent le bout de leur bec : « il y a des fenêtres tout autour donc on peut filmer où l’on veut, et puis après, ce n'est plus qu'une question de patience. »

Ruser pour des clichés naturels

Dans son jardin, Christian Bouchardy a aménagé des espaces, les plus naturels possible, pour accueillir les oiseaux. Au lieu de traditionnelles mangeoires en plastique ou faites de planches de bois, il a préféré « aller chercher de vieux morceaux de bois aux formes visuellement agréables ». Ainsi, quand les oiseaux se posent « cela donne des images avec un décor plus sympa, qui fait plus naturel. On a l’impression qu’ils sont dans la forêt, pas sur une mangeoire. »
Ensuite, c’est une question de chance et d’angle de vue. « Pour une fois il n’y avait pas de branche devant qui me gênait » explique-t-il en montrant une photo réussie.

Devenez refuge LPO : « Tout le monde peut le faire »                   

La Ligue pour la protection des oiseaux propose aux particuliers et aux collectivités de créer un refuge. « Il suffit de s’engager à ne pas utiliser de pesticides, ne pas chasser évidemment, et faire des aménagements favorables à la faune », détaille Christian Bouchardy. Une cotisation de 35 euros est demandée par l’association pour obtenir la labellisation « refuge LPO ». « Tout le monde peut le faire, depuis un balcon jusqu’à un grand parc. »

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