La famille du parc animalier d'Auvergne d'Ardes-sur-Couze s'agrandit. Une nouvelle panthère des neiges a fait son entrée. Objectif : préserver cette espèce en voie de disparition et favoriser sa reproduction. Les échanges entre les parcs européens sont très réguliers.
Après 6h de route, la panthère est enfin arrivée. Timidement, Taja découvre sa nouvelle maison.
« Elle va pouvoir s’habituer à sa nouvelle loge. C’est un gros soulagement de la voir, le transport est fini, l’animal va commencer à pouvoir se détendre », explique Anthony Dubois, soigneur.
Dans quelques jours, elle fera la connaissance de Gabriel : un mâle de 3 ans. Une rencontre qui marquera peut être le début d'une histoire entre les deux panthères des neiges.
Favoriser la reproduction
Car cela fait deux ans que le parc attend ce moment. Un long processus dont la finalité est la reproduction de l'espèce. En voie de disparition, on dénombre seulement entre 4.000 et 6.000 individus dans le monde.
« Le rôle des parcs, c’est de faire en sorte que les espèces ne disparaissent pas complètement. Que s’il y avait un besoin dans la nature, qu’il y ait une espèce saine, un groupe sain et éventuellement, de relâcher les espèces », témoigne Remy Gaillot, co-responsable du parc animalier d'Auvergne.
Sur les 350 animaux du parc animalier d'Auvergne et les 60 espèces représentées, 30 d'entre elles font parties d'un programme européen de préservation.
De nouveaux animaux
C'est le cas aussi des Markhor. C'est le jour du départ pour deux d'entre eux. Direction : le Maine-et-Loire.
« C’est notre nouveauté pour 2017, on reçoit dans le parc ces grands bouquetins de l’Himalaya, pour tenir compagnie aux panthères des neiges. Ils ne vont pas être dans le même enclos mais ils seront face à elles. Les Markhors sont des proies pour les panthères des neiges », raconte François Gay, directeur du Bioparc de Doué-la-Fontaine (49).
La fréquence des transferts est contrôlée au niveau européen. Un moyen de lutter contre le commerce illégal d'animaux.