Puy-de-Dôme : port du masque obligatoire dans certaines rues du Mont-Dore

Depuis le samedi 15 août, face à la recrudescence constatée des cas de coronavirus COVID 19, le port du masque est obligatoire dans certaines communes du Puy-de-Dôme. C’est le cas au Mont-Dore, dans certaines rues, où la mesure semble globalement bien acceptée.
 

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Au Mont-Dore, dans le Puy-de-Dôme, il y a beaucoup de monde comme dans l'ensemble du massif du Sancy : on estime à 30% l'augmentation de fréquentation touristique par rapport à l'an passé. C'est l'une des raisons qui a conduit le maire à imposer le port du masque obligatoire dans plusieurs rues du centre-ville. Sébastien Dubourg, maire du Mont-Dore, indique : « Ici au Mont-Dore, nous avons des rues qui sont très étroites et où les gens sont collés. Il est primordial que ces gens qui respectent très bien les choses depuis des mois, car ce n’est pas évident de vivre avec cela aujourd’hui, prennent conscience que le masque était obligatoire ».

Des forces de l'ordre clémentes au début

Gendarmes et policiers municipaux vont être attentifs dans les jours qui viennent mais sauront faire preuve de mansuétude au début. Le capitaine Stéphane Vidal, de la communauté de brigade de La Bourboule, explique : « Dans un premier temps, j’ai donné pour ordres à mes militaires de faire de la prévention et de faire de la pédagogie envers les éventuels contrevenants. Mais si malheureusement il s’avérait que les gens ne venaient pas à respecter l’arrêté qui a été pris, les contrevenants les plus récalcitrants seraient verbalisés ».

Des touristes qui semblent compréhensifs

Dans l'ensemble la mesure est bien suivie et acceptée. Un touriste affirme : « On ne va pas se plaindre, on est en vacances. Il y a des gens qui travaillent avec et c’est encore plus dur pour eux. Il faut penser à eux ». Une autre ajoute : « Il n’y a pas de discussion à avoir autour de ça, c’est une obligation. On doit l’accepter et on doit obéir, entre guillemets. C’est la règle ». Une dernière conclut : « Je pense qu’il faut que les jeunes le portent plus, surtout dans les lieux où on est entre nous. Il faudrait que tous les bars de nuit ferment car ce n’est pas raisonnable de ne pas ouvrir les discothèques et de laisser les bars de nuit ouverts. Je ne trouve pas ça très logique ». D'ici quelques jours, tout oubli dans le secteur concerné coûtera 135 euros.
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