Une cinquantaine de pilotes de planeurs-maquette, amateurs de vols radiocommandés s’étaient donné rendez-vous sur le site de la Banne d’Ordanche dans le Puy-de-Dôme.
Une fois par an, ces pilotes font un clin d’œil à leurs ainés qui pendant l’entre-deux-guerres avaient fait du site de la Banne d’Ordanche sur la commune de Murat-le-Quaire un grand lieu du vol à voile français.
Mais ils y reviennent avec des avions plus petits. Prenez l’exemple de celui de Christopher, il pèse 20 kilos et mesure tout de même 11 mètres d’envergure. Un planeur bourré de technologie que cet ancien pilote de ligne sur Boeing 747 et Airbus A 320 chez Swissair dirige avec le regard, les mains, et les oreilles grâce à deux écouteurs : "à gauche, c’est la télémétrie GPS qui donne la position: altitude, vitesse, le vent… A droite, un variomètre barométrique qui indique si le planeur monte ou descend".
La seul différence entre l’homme et le garçon, c’est le coût de ses jouets. Christopher, pilote
Christopher aime rappeler cette maxime anglaise, mais il ne vous parlera pas du prix de son appareil, préférant évoquer les longues heures passées chaque hiver à préparer son planeur dans son atelier avec comme but de revenir voler chaque été à la Banne d’Ordanche.