Dans le Puy-de-Dôme, elle donne une seconde vie aux chutes de cuir de l’industrie du luxe

A Maringues, dans le Puy-de-Dôme, une tapissière-décoratrice a décidé de se lancer dans la fabrication de produits haut de gamme. Elle travaille avec du cuir de luxe qu’elle mélange avec du tissu pour les meubles. Elle a aussi créé sa propre gamme en maroquinerie.

La loi anti-gaspillage de 2022 oblige désormais les producteurs à recycler les matières premières non-utilisées. Le cuir de luxe n’y échappe pas. Tout n’est pas utilisé par ces établissements installés sur le territoire. Certaines entreprises récupèrent les morceaux restants et le revendent à des artisans comme Agnès, basée à Maringues, près de Riom, dans le Puy-de-Dôme. Agnès Quinty-Laquenaire, tapissière, décoratrice et maroquinière, explique : « Nous rachetons des peaux au kilo. Les grandes marques de luxe les utilisent et prennent la partie la plus noble, la plus belle ». 

"Je voulais amener le cuir aux sièges, à la décoration, à l’ameublement"


Le cuir présente des griffures, des cicatrices ou du veinage, mais Agnès peut encore récupérer des morceaux. Son idée première, en 2019, était d’intégrer cette matière à son travail de tapissière-décoratrice. Agnès Quinty-Laquenaire raconte : « Je souhaitais apprendre à travailler le cuir, qui se travaille de façon complètement différente du tissu. Je voulais amener le cuir aux sièges, à la décoration, à l’ameublement ». 

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A Maringues, dans le Puy-de-Dôme, une tapissière-décoratrice a décidé de se lancer dans la fabrication de produits haut de gamme. Elle travaille avec du cuir de luxe qu’elle mélange avec du tissu pour les meubles. Elle a aussi créé sa propre gamme en maroquinerie. Intervenantes : Agnès Quinty-Laquenaire, tapissière, décoratrice et maroquinière / Marie Verdier, apprentie ©R. Ho-A-Chuck / C. Jouvante / L. Aubisse



Agnès s’est formée à la maroquinerie de luxe et a associé cette matière à ses articles de décoration. Mais elle a voulu étendre cette passion en fabriquant d’autres produits, même avec les défauts. Marie Verdier, apprentie, souligne : « On essaie de cacher les cicatrices et de les éviter. S’il y a du veinage, on essaie de le mettre en valeur et de s’en servir pour rendre le sac original ».
Le cuir retrouve une seconde vie toujours dans le haut de gamme. Avec sa marque, Agnès vise les sommets et une clientèle fortunée.

Propos recueillis par Romy Ho-A-Chuck / France 3 Auvergne

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