Vendredi matin, à la cour d'assises du Puy-de-Dôme, l'avocate générale a requis 30 ans de réclusion criminelle à l'encontre de Stéphane Vernier. Cet homme de 41 ans est accusé d'avoir tué en février 2014 son fils Yanis, alors âgé de 3 ans, en l'étouffant.
Alors que le cour devrait rendre son verdict en fin d'après-midi, l'avocate générale a requis dans la matinée 30 ans de réclusion criminelle à l'encontre de Stéphane Vernier. Cet homme de 41 ans doit répondre devant la cour d'assises du Puy-de-Dôme, à Riom, du meurtre de son fils Yanis, en février 2014.
A l'époque, Stéphane Vernier avait passé une journée de garde avec l'enfant. C'est la mère qui a découvert le corps de son fils en venant le récupérer à Longues, dans le département du Puy-de-Dôme.
Dans son réquisitoire, l'avocate générale a demandé que la peine de prison soit assortie de deux tiers de sûreté et d'une obligation de soin. Laure Lehugeur a souligné le passé criminel de l'accusé, déjà condamné pour meurtre en 2002. A l'époque, il répondait des coups mortels portés à un homme au cours d'une bagarre à Pont-du-Château en 2001. Elle a rappelé que c'était "un fait rarissime de voir un homme deux fois dans le box des accusés pour avoir tué, cela représente moins de 2% des cas".
Alors que l'homme n'a pas été en mesure d'expliquer son geste, l'avocate générale a conclu en affirmant qu'on "ne tuait pas par amour" et qu'on était ici face à "un acte d'égoïsme et de jalousie".