Le conseil départemental du Puy-de-Dôme présentait jeudi son dispositif de viabilité hivernale pour la saison à venir. Un service important : sur les 7.000 km de routes du département, 2.000 sont situés à plus de 800 m d'altitude.
L'hiver dernier, il a fallu attendre le mois de février pour voir tomber la neige. Durant 15 jours, les agents de la DDE se sont employés pour rendre les routes accessibles. Alors, en attendant les flocons, Olivier Chambon, vice-président du conseil départemental 63 en charge du réseau routier veut anticiper : "il y a toujours de la neige, on a toujours des épisodes violents ! En novembre d'il y a deux ans, on a eu de grosses chutes de neige avec des vents importants, des chutes d'arbres et une grosse tempête !"
Pour parer à l'offensive blanche, les moyens sont conséquents : 130 engins de déneigement, 25.000 tonnes de pouzzolane et presque autant de sel, avec une priorité aux 2.200 km du réseau principal qui doivent être dégagés avant 7 h le matin.
Des webcams pour connaître l'état des routes
En plus de ces classiques, les moyens techniques n'oublient pas la modernité. Huit caméras filment en permanence les conditions de circulation sur les cols de montagne, ce qui permet de voir l'état de la route sur le site internet du conseil départemental."C'est une attente puisqu'aujourd'hui, avec les smartphones et les nouvelles technologies, la population veut toujours savoir ce qu'il se passe partout" constate Nicolas Morisset, directeur des routes du département.
Pour le reste, c'est aux usagers et au bon sens que le département en appelle : lorsque la chaussée blanchit, mieux vaut privilégier les grands axes, rouler équipé de pneus neige et ne pas s'engager sur une route fermée. L'hiver dernier, 30 véhicules se sont ainsi retrouvés isolés.
