Dans le cadre des rencontres nationales de la sécurité, les gendarmes du village de Saint-Germain-l'Herm sont allés rendre visite aux élèves du collège Gaspard des Montagnes. Au programme, une sensibilisation sur le danger que peut représenter internet pour les mineurs.
Les adolescents sont présents de plus en plus tôt sur internet et les réseaux sociaux. Afin de les sensibiliser aux dangers de la toile, les gendarmes du village de Saint-Germain-de-l’Herm (entre Ambert et Issoire, Puy-de-Dôme) sont allés à la rencontre des collégiens de la commune le 13 octobre. Leur initiative s’inscrit dans la campagne nationale des rencontres de la sécurité, du 12 au 15 octobre 2016.
Facebook, YouTube, WhatsApp… Certaines de ces plateformes de partage et réseaux sociaux sont normalement interdits aux moins de 13 ans. Mais déjà, plusieurs des jeunes élèves de 6eme du collège Gaspard des Montagnes les utilisent déjà. Leurs parents sont plus ou mieux au courant.
« [Des adultes mal intentionnés] vont maquiller leur compte, (…) se font passer pour des mineurs, signale l’adjudant-chef Marc Mellet, commandant de brigade de Saint-Germain-l’Herme. Leur but, c’est de « se faire accepter dans un réseau d’amis. À partir de là, ils vont trouver tout ce qui est information - parce [que les ados] échangent des photos, les vidéos qu’ils se font entre eux - et bien sûr c’est une masse d’informations qui permet d’approcher le mineur par la suite. »
Des sites faciles d'accès
Les gendarmes ont ensuite abordé le thème de la radicalisation sur internet. Les enfants sont réactifs et évoquent très vite la récente vague d’attentats islamistes. Sans faire peur, ni stigmatiser, les gendarmes les alertent sur les dangers des sites de propagande djihadiste ainsi que sur les changements de comportement soudains chez leurs proches.« On sait que ces jeunes surfent en permanence et qu’ils peuvent très facilement se retrouver sur ces sites qui ne sont pas compliqués d’accès, continue Marc Mellet. Avec ses collègues, il conseille avant tout aux adolescents de se confier à leurs parents s’ils sont témoins de contenus suspects sur internet.