Situation tendue au centre éducatif fermé de Pionsat dans le Puy-de-Dôme

Le centre éducatif fermé de Pionsat dans le Puy-de-Dôme a connu des violences et des dégradations au cours du week-end des 10 et 11 juin. Il accueille 8 adolescents placé par des magistrats.

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Le centre éducatif fermé de Poinsat qui accueille 8 jeunes, des garçons placés par des magistrats dans le but de les conduire vers une réinsertion durable dans la société avait très critiqué en 2013 par le contrôleur général des lieux de privation de libertés qui avait dénoncé des manquements graves dans l’encadrement des jeunes. En 2014 et 2015 il avait été fermé à la suite de deux braquages à main armée effectués par 4 résidents.

Les violences commises ces derniers séjours et la tentative de fugue d’un des mineurs n’auraient pas la même gravité "c’est une sortie qui a mal tourné samedi. Ces incidents ont consisté dans des incivilités et d’indiscipline de la part des jeunes. Des bagarres, quelques violences et des dégradations légères au sein du centre" explique Franck Boulanjon le Sous-Préfet de Riom.

La gendarmerie a été appelée et les 8 adolescents ont été entendus, une enquête est ouverte et pourrait donner suite à des poursuites pénales.

Un épisode qui met en relief les difficultés que rencontre SOS Jeunesse, l'association gestionnaire depuis 2015 qui a bien du mal à fidéliser une équipe d’encadrement. "L’établissement est situé dans un bassin d’emploi où il est difficile de trouver de bonnes qualifications, de bons professionnels  et de les fidéliser" justifie Maxime Zennou, directeur général du groupe SOS Jeunesse.

Pour pallier au manque d’éducateurs, le nombre de résidents devrait passer rapidement de 8 à 5 ou 6 mais la menace de fermeture administrative n’est plus envisagée.

Une enquête a été ouverte au centre éducatif fermé de Pionsat dans le Puy-de-Dôme après de nouveaux incidents au cours du week-end des 10 et 11 juin. Intervenants : Franck Boulanjon, Sous-Préfet de Riom ; Maxime Zennou, directeur général du groupe SOS Jeunesse.

 

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