La charcuterie de Philippe Bresle, dans le centre ville de Thiers, dans le Puy-de-Dôme, n'a pas désempli depuis 1882. Pourtant le propriétaire se résigne à la céder à un euro, dans l'espoir de trouver quelqu'un prêt à la sauver de la fermeture.
Si vous avez un euro à investir vous pouvez acheter une charcuterie ! Phillippe Bresle cherche à vendre sa charcuterie artisanale, dans le centre de Thiers, dans le Puy-de-Dôme. Mais devant la difficulté à trouver un repreneur et pas mal de travaux de mises aux normes à prévoir, cet arrière-petit-fils de charcutier est donc prêt à céder cette institution thiernoise pour un euro symbolique, afin de pérenniser l'entreprise plus que centenaire.
C'est l'arrière-grand-père de l'actuel propriétaire, Henri Bresle, qui en 1882 fonde cette charcuterie. Devenu au fil des ans une véritable institution le magasin ne désemplit pas. Pourtant à l'heure de partir à la retraite Philippe Bresle a du mal à trouver un repreneur. Ici il faut dire que tout est à fait maison et que cela demande pas mal de temps.
Du coup Philippe est décidé à céder son entreprise pour un euro symbolique. "J'ai pas mal de travaux à faire, et je préfère largement donner que fermer l'entreprise, c'est plus judicieux, je voudrais que mes recettes se perpétuent", expliquent-ils. D'autant que ces recettes, il en a héritées directement de son arrière-grand père.
Philippe est prêt à partager son savoir avec son successeur en devenant par exemple le salarié du futur patron. "Je l'aiderai le plus longtemps possible, il faut juste qu'il ait de bonnes bases au départ, et puis qu'il soit un peu courageux et ambitieux." Une perle rare.
Mais Philippe et Isabelle ont bon espoir de trouver celui qui perpétuera la tradition. "On a servi des générations, les grands-parents, les parents, les enfants, ça fait plaisir de voir des anciens Thiernois qui viennent nous revoir de temps en temps." Des clients qui eux aussi espèrent bien que la charcuterie Bresle trouvera un repreneur.