Elles veulent le retour du trafic voyageur entre Clermont-Ferrand et le Mont Dore et la réouverture d'un tronçon abandonné entre Ussel et Clermont-Ferrand. Près de 200 personnes se sont rassemblées samedi 29 mai, devant la gare de Laqueuille à l'initiative de la CGT cheminot.
En train, il y a 21 petits kilomètres entre Eygurande en Corrèze et Laqueuille dans le Puy-de-Dôme. 21 kilomètres de ligne fermés depuis 2014. Et cette fermeture empêche tout trafic ferroviaire entre Clermont-Ferrand, Ussel et Brive. Les cheminots de la CGT réclament la réouverture de ce tronçon.
"Cette ligne doit être réouverte !" s'exclame Anthony Prat, secrétaire régional adjoint de la CGT Cheminot. Pour lui, il faut "aménager nos territoires pour mettre les voyageurs sur les rails et pas dans des cars. Et les marchandises dans des trains et pas dans des camions."
A l'initiative de la CGT, pas loin de 200 personnes se sont réunies devant la gare de Laqueuille samedi 29 mai pour demander également des investissements sur la ligne Laqueuille-le Mont-Dore. Il s'agit notamment de préserver le trafic actuel de fret ferroviaire. Parmi les manifestants beaucoup d'élus.
"Ça fait plaisir de voir l'ensemble des élus autour des citoyens pour interpeller l'Etat" se réjouit Lionel Gay,
Vice-président Elus citoyens pour la défense de la ligne Clermont-Volvic-le Mont-Dore. "Il faut arrêter de parler, et de donner des perspectives qui ne sont pas suivies d'effet."
Parmi les manifestants un collectif de citoyens mobilisés pour obtenir le retour du trafic voyageur entre Laqueuille et le Mont-Dore assuré aujourd'hui par des bus.
"Il y a tout un potentiel de personnes retraitées" témoigne une habitante de La Bourboule. "C'est aussi plus rassurant pour les parisiens, pour leur week end prolongés,... Il y a une très forte demande de la part d'une population."
Mais à l'image des infrastructures laissées à l'abandon, le combat pour une mobilité durable semble encore loin d'être gagné.