C'est une rentrée mouvementée pour la maternelle de Ménétrol : barrage filtrant, manifestations... Quarante parents d'élèves occupent l'établissement pour demander l'ouverture d'une classe supplémentaire. Ils jugent la situation intenable : les deux classes existantes sont surchargées.
Pour cette rentrée 2015, 60 enfants sont inscrits à l'école maternelle de Ménétrol (ils seront 61 après les vacances de Toussaint) pour seulement deux maîtresses. Ce sureffectif a le don de faire bondir la municipalité, "ils ne sont pas accueillis dans les meilleures conditions, c'est compliqué" pour les enfants qui font leurs premiers pas à l'école, explique Michelle Aguay, adjointe au maire chargée des affaires sociales.
A 30 et 31 enfants par classe, la situation n'est plus tenable pour les parents qui occupent l'école depuis la rentrée. Ils ne décolèrent pas et réclament l'ouverture d'une troisième classe dans cette commune du Puy-de-Dôme. "Trente-et-un, c'est énorme, surtout dans une classe qui fait entre 30 et 40 m2", explique Marion Bouchard, la présidente de l'association des parents d'élèves. Les conditions d'accueil sont jugées insuffisantes, tant pour les petits que pour les enseignants.
A quelques kilomètres de là, à Enval, la situation n'est guère meilleure avec 27,5 élèves par classe en moyenne. Il y a, par exemple, 32 écoliers en CP. De quoi susciter l'inquiétude des parents qui craignent "des conditions d'accueil et d'apprentissage difficiles". Soutenus par la mairie, ils demandent l'ouverture d'une cinquième classe, l'école possédant déjà les infrastructures pour l'accueillir.