VIDEO. Puy-de-Dôme : Découvrez le Halt ô stop à Billom, des aires aménagées pour faciliter l'auto-stop

A Billom dans le Puy-de-Dôme, un jeune habitant de la ville a inventé le Halt ô stop : des aires d'accueil pour faciliter l'auto-stop. Un moyen de répondre au manque de transports en commun dans les communes rurales.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
A Billom dans le Puy-de-Dôme, un jeune habitant de la ville a inventé le Halt o stop : des aires d'accueil pour faciliter l'auto-stop. Un moyen de répondre au manque de transports en commun dans les communes rurales. Intervenants: Loan Mamboisse, créateur de Halt o stop et Jean-Michel Charlat, maire de Billom

 

L’idée est ingénieuse et il fallait y penser : Une jolie structure en bois  avec des pancartes interchangeables et des destinations inscrites dessus. Voici le Halt ô stop. Des aires aménagées pour faire de l’auto-stop en toute sécurité. Comme un guichet d’attente. La commune de Billom dans le Puy-de-Dôme vient d’en installer quatre à ses entrées. L’utilisation est simple : « Il faut tourner les plaques jusqu’à afficher la ville où vous voulez vous rendre puis la pointer du doigt aux automobilistes », explique Loan Momboisse, le créateur du Halt ô stop.

 

Ce jeune Billomois de 20 ans a longtemps pratiqué l’auto-stop : « J’en faisait le mercredi pour aller au lycée à Cournon. Avant d’avoir le permis, je me suis déplacé ainsi quand il n’y avait pas d’autres solutions », se souvient-t-il. Aujourd’hui étudiant, il a réfléchi à ce nouveau concept, l’a proposé à la mairie de Billom qui l’a approuvé. « Je voulais faciliter l’échange entre l’auto-stoppeur et l’automobiliste et surtout faire un endroit sécurisé pour que les voitures puissent s’arrêter. »

Les destinations sont nombreuses : Clermont-Ferrand bien-sûr mais aussi Mur-sur-Allier, Aulnat, Lempdes, Vichy, Thiers, Vertaizon, Issoire. De l’auto-stop mais local.

A Billom, commune de 5000 habitants, il n’y a pas de train et peu de bus. «  Pour ce qui est des déplacements, notamment pour les jeunes, ce n’est pas toujours facile », reconnaît Jean-Michel Charlat, maire de Billom. Halt ô stop va combler un besoin. «  Et c’est un projet qui a aussi une vocation écologique. Il permet en fait aux gens de faire du co-voiturage. Ils ne sont plus à plusieurs à prendre leur voiture individuellement. »

 

Pour utiliser Halt ô stop, pas besoin de s’inscrire sur un site, pas d’application, il suffit de rester au pied des panneaux et d’attendre qu’une bonne âme veuille bien s’arrêter.

Notre reporter, Léa Breuil, a tenté l’expérience. Elle choisit d’aller à Clermont-Ferrand. Le temps passe. Les voitures aussi. L’auto-stop apprend la patience et la gestion de l’échec.  Et puis, un couple, souriant, s’arrête. Pas de chance, ils habitent à deux cents mètres. Mais l’initiative leur plaît : «  On trouve que c’est une très bonne idée », répond la jeune femme au volant. « On se sent plus en sécurité pour faire de l’auto-stop. »

En route !

Et puis, un homme arrive. Bingo ! En route pour Clermont-Ferrand !  Dans la voiture, Léa Breuil fait un selfie avec le conducteur. C’est un souhait de Loan Momboise, le créateur : « Nous demandons aux personnes de se prendre en photo avec leurs bienfaiteurs quand elles sont prises en charge et de nous l’envoyer sur nos réseaux sociaux. » Et pour les auto-stoppeurs inquiets, il recommande de prendre la plaque de l’automobiliste en photo et de l’envoyer à un proche. Au cas où.

Sans inscription, impossible de savoir combien de personnes utilisent déjà le Halt ô stop. Mais le maire l’assure, la demande est forte. D’ailleurs, Loan Momboisse, le créateur, a même lancé une entreprise pour promouvoir le concept. L’envie est de le répandre dans les communes voisines pour créer un vrai réseau interconnecté.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information