Puy-de-Dôme : pourquoi la taxe des ordures ménagères risque d’augmenter

Après la hausse du prix des carburants, la taxe des ordures ménagères risque-t-elle d’augmenter à son tour ? Dans le Puy-de-Dôme, le syndicat départemental du traitement des déchets tire la sonnette d’alarme.
 

Le projet de loi de finances 2019, actuellement en discussion à l’Assemblée Nationale, a fait bondir le président du Valtom, le syndicat départemental qui gère les déchets ménagers dans le Puy-de-Dôme et le nord de la Haute-Loire.

Pour Laurent Battut, d’ici 2025, les objectifs fixés par l’Etat coûteront plus de 6,2 millions d’euros par an, soit une hausse de 15 % à la charge des contribuables du Puy-de-Dôme.

Dans une motion adressée aux parlementaires, le responsable du Valtom vise la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP). Il s’agit de la taxe que les collectivités, et les contribuables, paient sur les déchets enfouis, incinérés ou non recyclables.

Selon les chiffres fixés par le gouvernement, la taxe par tonne incinérée passerait de 4 à 15 euros. Pour les déchets ultimes enfouis, la TGAP serait multipliée par 3.

Pour le président du Valtom du Puy-de-Dôme, les charges imposées par la loi pèseront inéluctablement sur la taxe des ordures ménagères des usagers. "C’est une trajectoire injuste et inefficace"  explique Laurent Battut. " Le gouvernement parle de fiscalité écologique, de transition énergétique, de valorisation des déchets. En réalité, nous financerons le budget de l’Etat. "


Si le projet de loi de finances est voté, les contribuables puydomois verront leur facture s’alourdir dès 2019.

Pour retrouver l'intégralité de la motion du Valtom ►

Motion du Valtom sur l'augmentation des coûts de gestion des déchets

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