La baisse des dotations de l'Etat met les communes dans des situations financières très compliquées. Exemple dans la cité de Nivolas-Vermelle, près de Bourgoin-Jallieu, en Isère. 2.400 habitants et un million huit cent mille euros de budget.
A Nivolas-Vermelle, cette année la baisse des dotations de l'état représente 25 %, soit 45 000 euros. Pour son maire, Michel Rival, "il faudrait augmenter les impôts locaux de 8%! On a déjà augmenté de 1% l'an passé... nous devons restreindre nos dépenses pour garder malgré tout une capacité d'investissement!"Alors, pour impacter le moins possible les contribuables, la commune profite du départ de son secrétaire général pour faire des économies et supprime ce poste. Mais, comme tous les maires, Michel Rival doit aussi faire face aux effets de la décentralisation. Ce désengagement de l'état oblige les communes à prendre en charge certains domaines comme la voirie, les transports, la gestion des déchets ménagers ou encore la fiscalité.
Reportage Denis Dugué et JP Rivet
Intervenant :
Michel Rival
Maire (PCF) de Nivolas-Vermelle
Et le maire de Nivolas Vermelle va plus loin dans son analyse : selon lui, le montant prélevé aux communes équivaut aux sommes versées aux entreprises via le fameux CICE, le crédit d'impôt compétitivité emploi. Michel Rival estime que cette formule de crédit n'est pas probante. Elle a en effet été épinglée par la Cour des Comptes.