France 3 Rhône-Alpes-Auvergne vous propose ce soir le grand débat du second tour avec les finalistes du premier tour des élections régionales : L. Wauquiez (Les Républicains-UDI-Modem), C. Boudot (FN) et JJ. Queyranne (PS/PRG/EELV et PC). Un débat sans concession à voir à 18h05 et à 22h50.
Ils ne sont plus que trois dans la dernière ligne droite avant le second tour des élections régionales. Et ils ont choisi France 3 pour s'affronter dans l'un des derniers débats du second tour. Laurent Wauquiez (Les Républicains-UDI-Modem), Christophe Boudot (FN) et Jean-Jack Queyranne (PS/PRG/EELV/PC) se sont retrouvés cet après-midi dans nos studios pour cette émission politique diffusée à 18h05 et 22h50 sur France 3 Alpes, France 3 Rhône-Alpes et France 3 Auvergne.
Les animateurs du débat Yannick Kusy (France 3 Auvergne) et Christian Deville (France 3 Alpes) ont souligné d'emblée que le second tour allait se jouer dans un mouchoir de poche...
Si Laurent Wauquiez est arrivé largement en avance au premier tour devant le FN, le président sortant Jean-Jack Queyranne a depuis rééquilibré le rapport de forces à son avantage en fusionnant sa liste avec celles des écologistes et des communistes. Si bien que les deux camps arrivent à peu près à égalité droite /gauche (37%) si l'on s'en tient à une stricte logique arithmétique. Mais le FN garde une carte en main en participant à cette triangulaire, fort de 25 % de voix obtenues au premier tour.
Le débat a été particulièrement tendu entre Christophe Boudot et Laurent Wauquiez, le premier reprochant à l'autre d'être un "guignol". Un échange peu amène, qui a d'ailleurs conduit L. Wauquiez à rappeler son interlocuteur à l'ordre et à l'inviter au respect républicain. JJ.Queyranne s'est par ailleurs beaucoup amusé de ces joutes verbales à droite, qui faisaient parfaitement son affaire.
De nombreux sujets ont été évoqués. La ruralité et l'aide à l'installation des jeunes agriculteurs. Les circuits courts dans les cantines scolaires. L'accès partout à l'internet haut débit qui semble pour une fois susciter l'unanimité. La promotion du tourisme. Et puis aussi les subventions culturelles qui, elles, ont divisé les intervenants.
1h10 d'un débat dense et souvent animé qui a permis à chacun d'expliquer sa propre conception de la nouvelle grande région. Sans aucune concession.